vendredi 22 novembre 2013

RELIGION: Inreprétation des textes du Dimanche de Christ-Roi


Essai d’interprétation des textes du Dimanche de Christ, Roi de l’univers

Lecture du second livre de Samuel 5, 1-3

Depuis son onction par Samuel, c’est pour la première fois que ce Fils de Jesse, David, ce gardien du bétail commençait à prendre possession de son trône. Ce grand chanteur et musicien de Saul son prédécesseur a déjà gagné la confiance du peuple surtout par sa victoire sur Goliath, le philistin (1 Sam 17, 1-52). Il gagne davantage confiance de son peuple surtout aussi par l’échec de Saul qui est rempli de mauvais esprit (1 Sam 16, 14-21). Parce qu’il a gagné cette confiance, toutes les tribus le suivirent à Hébron où il résidait et après le conseil des anciens, tous l’acceptèrent comme roi ; et ce roi fis alliance avec eux.

Le peuple et les anciens acceptent David parce qu’il est l’homme qu’il faut ; il a montré qu’il est capable de servir son peuple. C’est un modèle aussi pour nous dans le choix de nos gouvernants. L’unique critère sur base duquel on choisit un dirigeant est le sens de service que celui-ci a pour nous et non pas la force physique, les moyens financiers, etc. C’est l’amour pour la nation qui devrait déterminer le choix du gouvernant. Toute autorité vient de Dieu, dit-on ; cette assertion est aussi vraie pour les autorités dictatrices (les despotes), parce que personne ne peut devenir chef si Dieu ne l’accepte ou ne le permet pas. Mais l’usage de ce pouvoir est donc une spécialité de l’homme qui accepte ou refuse de diriger avec Dieu qui est la source de toute autorité ; c’est dans ce sens qu’on a des gouvernants bien et ceux mauvais. Travailler avec Dieu, c’est apprendre de lui l’amour, la patience, la joie, la douceur que nous allons appliquer dans la gestion de la nation. Ceux qui dirigent sans Dieu traitent la population comme des objets dont ils se servent pour atteindre leurs buts. Le dictateur est l’unique référence de la gestion, il est dans ce sens orgueilleux et échoue dans sa gestion. L’image de David est parlant dans la gestion parce que surtout il a évolué dans la crainte du Seigneur et dans l’humilité (2 Sam 7, 18).

Malheureusement les successeurs de David n’ont pont pu toujours être fidèles au Seigneur et la conséquence est non seulement qu’il y a eu schisme, mais aussi et surtout, il y a eu ruine de Jérusalem et exil à Babylone. C’est dans cette période exilique que les prophètes, surtout Isaïe commence à affirmer un messie qui viendrait libérer Israël de l’oppression. Il dit « Le Seigneur  vous donnera un signe. Voici que la jeune femme est enceinte et enfantera un fils et elle lui donnera le nom de Emmanuel » (Is 7, 14-ss) ; « cet enfant dominera toutes les nations (Is 8, 9-10) ; « un rameau sortira de la souche de Jessé… sur lui reposera l’Esprit du Seigneur » (Is 11, 1-ss).

Ce Roi promis à Israël par les prophètes, c’est Jésus de Nazareth qui est né de la Vierge-Marie, femme dont parlait Isaïe ; ce roi libérerait Israël de toutes les forces de l’extérieur, de tous ses voisins qui l’oppriment en particulier les romains à l’époque. Jésus est roi, mais quel type de roi ? l’Evangile répond à cette question.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc  23, 35-43

Jésus, contre toute attente de son peuple, est un roi, mais un serviteur souffrant tel qu’Isaïe l’a annoncé. Sauver par la mort et la mort sur la croix est un scandale pour les juifs et une folie pour les grecs. En fait, pour ces peuples et en particulier pour nous aujourd’hui, le roi c’est celui qui est puissant et qui domine par sa force les autres nations. C’est ce qui explique même les moqueries des chefs militaires dans l’Evangile : Il a sauvé d’autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est Messie ; si tu es le roi des juifs, sauve-toi toi-même ; les écriteaux sur sa croix sont aussi comme des moqueries : celui-ci est le roi des juifs ; et à l’un des malfaiteurs de se moquer aussi de lui en disant : sauve toi toi-même et nous avec toi.

La royauté de Jésus n’est pas à la vision du monde, c’est celle qui passe par la mort sur la croix ; c’est sur ce bois qu’il meurt humilié et sauve le monde. D’ailleurs ses ennemis croyant se moquer de lui le reconnaissaient roi ; par quatre fois ils ont reconnu et déclaré Jésus Roi et Sauveur. Cependant une question peut se poser : si Jésus est roi du monde et l’a libéré du péché, pourquoi alors la souffrance continue ?

Benoit XVI répond à cette question en disant que Jésus n’est pas venu terminer la souffrance dans le monde, mais il est venu nous révéler l’amour du Père. Cet amour nous aidera à affronter la souffrance comme le Christ lui-même l’a affrontée : dans la mort et la résurrection. Par sa mort et sa vie, le Christ nous a révélé ce qu’il est amour, douceur, humilité, pardon. Sa royauté est une royauté qui est caractérisée par ces qualités ; voilà pourquoi, il sauve même le grand pécheur, le bon larron qui est crucifié avec quand il reconnaît il reconnaît sa faute et la messianité de Jésus : tu seras avec moi au paradis. Une interpellation pour les rois et les chefs de ce monde, car le Dieu dont dérive toute autorité s’est révélé en Jésus-Christ ainsi. Ces qualités de ce Rois des rois sont des critères de tout choix de dirigeant et de toute bonne gestion du pays. C’est ce que Saint Paul chante dans l’hymne Christologique dans la deuxième lecture de ce dimanche.

 

Deuxième lecture : lecture  de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens 1, 12-20

Le Christ roi de l’univers déjà depuis le commencement du monde : par Lui tout est créé ; il est roi de l’univers parce qu’il nous arrache aux pouvoir des ténèbres ; c’est donc lui l’image du Dieu invisible (une image douceur, amour, humilité, pardon), il est le commencement et la fin ; il est la tête de  l’Eglise. Par tous ces motifs que saint Paul énumère, Jésus est le roi de l’univers ; dès qu’il est arrivé sur la terre, aucune autorité ne peut exercer sans en avoir la référence. Par conséquent, gérer sans faire référence aux qualités de Dieu révélées en Jésus-Christ, c’est faire fausse route et le risque est la création des régimes totalitaristes dont l’unique référence est l’homme qui dirige et le peuple est considéré dans son animalité et non dans son humanité.
 
 
Michel LEMBE SDS
 

 

lundi 18 novembre 2013

EVENEMENT: EXHORTATION DU PERE PAUL WEY,sds.



 Exhortation du père Paul Wey,sds.
Malgré son âge avancé et sa santé qui lui posent problème quelques fois, notre Père Paul, "Papa Weya" pour les intimes continue à faire montre de son élan et de sa vigueur sur le plan spirituel (un exemple à suivre). En effet, le programme de la maison lui réserve chaque mois un vendredi pour qu'il entretienne les frères sur un thème spirituel de son choix et de préférence sur des thèmes salvatoriens car cela nous permet de vénérer notre Vénérable Père fondateur, François Jordan.


Et pour la séance du Vendredi passé (15 Novembre), avec un visage souriant et une piété de qualité comme de coutume, Père Paul WEY nous a parlé pendant plus ou moins trente minutes de l'attention que nous devons prêter à l'appel de Dieu. " Dieu nous aime et nous parle chaque jour de notre vie. Nous devons être attentifs à son message et faire ce qu'il nous recommande" a-t-il martelé. Il a aussi fait un parallélisme entre la vocation d'Abraham et notre mission en tant que salvatoriens et salvatoriennes. Comme Abraham a accepté de quitter sa terre de même nous, en tant que salvatoriens, devons être prêts à aller partout où l'on ne connaît pas encore le message divin et annoncer le Christ-Sauveur aux confins de la terre. c'est à ce prix que nous pourrons répondre favorablement à la mission nous confiée par le Christ Lui-même dans Matthieu 28, 19-20 et prétendre être des "Véritables fils" et "véritables filles" spirituels du Père François Jordan.

                                                                                Frère Emmanuel ENKWONO.



Samedi 16 Novembre: Journée à la salvatorienne!

Trois de nos confrères ont été élus lors des différentes élections qui ont eu lieu ici à Kolwezi.
- Le père Emmanuel PANGANI, recteur de la maison de Tshabula, a été élu président de l'ASUMA (Association des supérieurs Majeurs) - Kolwezi.
- Les frères Ignace MUKEMBE et Serge LUMBWE ont été élus respectivement doyen des étudiants en Philosophie et doyen des étudiants en Théologie au Scolasticat Bienheureux Jean XXIII.

Toutes nos félicitations aux confrères concernés et bonne chance dans les différents "services" qu'ils doivent rendre!    

                                                                                La commission.

vendredi 15 novembre 2013

RELGION : Interprétation des textes du 33è Dimanche Ordinaire année C


INTERPETATION DES TEXTES DU 33 è DIMANCHE ORDINAIRE DE L’ANNEE C
 

Première lecture : Lecture du livre du prophète Malachie 3, 19-20

Nous sommes à l’époque du retour de l’exil et de la reconstruction du Temple (vers les années 440 avant J-C). Le peuple qui venait d’une grande souffrance de Babylone, trouve sa liberté avec l’édit de Syrus, roi perse. Dans cette ambiance et surtout après la prophétie d’Aggé et de Zacharie, on pensait qu’il y aurait accomplissement de la promesse liée à la reconstruction du Temple. En effet, Dieu a promis à Abraham dans Gn 12, 1-4 ceci : « Je ferai de toi une grande nation, je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; en toi seront bénies toutes les familles de la terre ». Dieu lui dit encore : « Contemple donc le Ciel, compte le nombre des étoiles si tu peux les compter, telle sera ta descendance » (Gn 15, 5-7). En synthèse, Dieu a promis à Abraham trois choses : Le pays (la Palestine), La Progéniture (Une grande descendance), et par cette nation, toutes les familles de la terre seront bénies. Ce sont ces promesses qu’Abraham a légué à sa descendance : d’abord à Isaac, son fils légitime, celui-ci les lègue à Jacob. Ces promesses sont rappelées à Moïse lorsque Dieu lui confie la mission de libérer son Peuple : « C’est moi le Seigneur, je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, … j’ai établi mon alliance avec eux pour leur donner le pays de Canaan, pays de leur migration… Je vous prendrai comme mon peuple, je vous délivrerai de leur servitude, je vous revendiquerai avec puissance et autorité, je vous ferai entrer dans le pays que, la main levée j’ai promis à Abraham, à Isaac et à Jacob » (Ex 6, 2-ss). Certains ont pensé la réalisation de ses promesses à l’époque de David qui a établi une nation et a fait d’Israël un peuple. Malheureusement, non seulement il y a eu schisme après la mort de Salomon qui a construit le Temple et entrepris des travaux d’urbanisation, mais aussi et surtout, il y a eu exil à Babylone à l’époque de Sédécias par Nabuchodonosor, roi de Babylone. L’espoir du peuple par rapport à ces promesses s’est envolé. Il sera repris au retour de l’exil par l’édit de Syrus. Le peuple d’Israël qui pense que les promesses seront réalisées, tombe dans  l’inaction et quelque fois dans le scepticisme car les promesses tardaient à venir. C’est ici que Malachie intervient pour rappeler la réalisation des promesses dans le jour du Seigneur. Avant l’exil, le peuple d’Israël n’a pas d’idée de l’avenir, de l’espérance : pour lui, la bénédiction est sur la terre dans la progéniture et surtout dans la possession de beaucoup de biens. Après l’exil, certainement par l’influence des babyloniens, ce peuple a l’idée des biens à venir, eschatologiques ; c’est dans cette mouvance qu’il y a l’idée du jour du Seigneur, jour de colère que tous les prophètes poste exiliques prêchent. La vie devient ainsi linéaire : une marche vers la rencontre de quelqu’un : Dieu, une marche vers le jour du Seigneur (le yom kippur). C’est dans ce sens même que l’on peut comprendre le prophète Malachie quand il dit dans la lecture : « voici que vient le jour du Seigneur… » Avec beaucoup de vigueur, il rappelle à son peuple de ne pas être distrait, car le jour du Seigneur est un jour qui va bruler comme une fournaise. Ce jour, dit-il, consumera tous ceux qui commettent l’impiété. Mais ceux qui craignent le Seigneur seront justifiés.

 

Evangile (bonne nouvelle)  de Jésus-Christ selon saint Luc 21, 5-19

Le jour du Seigneur en lequel croyait Israël s’est réalisé en l’événement Jésus-Christ, l’Emmanuel (Dieu parmi nous). Le Royaume est parmi nous en la personne de Jésus de Nazareth : « Convertissez-vous : le Règne des cieux s’est approché » (Mt 4, 17 ; Mc 1, 14-15 ; Lc 4, 14-15). Le Royaume de Dieu c’est Jésus lui-même.

Beaucoup d’exégètes s’accordent que Luc aurait écrit après la ruine de Jérusalem, qu’il aurait bien connue et vécue en 70-71 après J-C. C’est aussi à cette époque qu’il y avait la persécution romaine que l’auteur a bien vécue aussi. L’Evangile d’aujourd’hui donne la justification de cette datation ; en effet, Jésus dans l’Evangile de Luc parle de la destruction du Temple : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » ; il parle aussi de la persécution : « … avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison… ».

Ces deux éléments : la ruine de Jérusalem et la persécution sont déterminants dans l’interprétation de l’Evangile de ce Dimanche. Dans cet Evangile, Jésus annonce la fin du Temple et donc le début de l’Eglise qui se fondera dans sa mort et sa résurrection. Si le royaume de Dieu est présent en Jésus-Christ, il arrivera à un moment où il ne sera plus là ; cette période est donc la période de l’Eglise, une période où l’époux n’est pas avec nous, mais il nous promet qu’il sera bientôt de retour. En parlant du Temple, Jésus parle de lui-même : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ». C’est l’annonce de sa mort. Jésus mourra et retournera au Père où il fera la médiation entre lui et nous. Jésus nous informe qu’en ce temps de son absence, il y aura des persécutions contre ceux qui le suivront, c’est un temps où les chrétiens, suiveurs du Christ sont persécutés. Ce qui reste vrai jusqu’aujourd’hui : les chrétiens sont persécutés et l’impression que nous avons de la vie c’est que les non-chrétiens prospèrent et les chrétiens sont malheureux dans cette vie. Il y a donc risque qu’à cause de la persécution et de la souffrance de céder aux sollicitations du monde et que nous gardions distraction et par conséquent que nous soyons emportés par des doctrines mauvaises et par de mauvais prophètes. Jésus nous met en garde pour cela : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : c’est moi ou encore le moment est proche. Ne marchez pas derrière eux ». Jésus nous veut des gens fidèles à lui pendant qu’il n’est pas avec nous.

Nous remarquons dans nos sociétés beaucoup de prophètes qui disent qu’ils sont des Jésus de retour parmi les hommes, le sont-ils réellement ? Plusieurs questions demeurent floues dans les têtes des chrétiens : Jésus nous a promis qu’il revient bientôt, mais il traîne quand-même, viendra-t-il réellement ? N’est-il pas encore revenu et que nous ne le reconnaissons pas comme ce fut le cas en son temps ? A ces questions, Jésus essaie de donner une réponse : il y a des signes qui accompagneront sa venue, sa parousie : « on se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel. Peut-on interpréter que ces grands tremblements de terre que le monde connaît : le tsunami, le typhon haiyan récemment et toutes ces guerres entre les nations surtout au proche orient et en Afrique… comme de signes de la parousie ? Et s’ils le sont, est-ce pour la première fois dans l’histoire que nous connaissons ces évènements ? L’histoire ne nous rappelle-t-elle pas qu’il y avait de grandes guerres et surtout les deux guerres mondiales ? Prétendre interpréter ce qui se passe dans le monde comme annonçant la parousie du Christ serait être prétentieux, car seul Dieu connaît le jour et l’heure de son retour sur la Terre. Mais la foi de l’Eglise nous enseigne que le jour du retour de Jésus coïncidera avec la fin du monde et le jugement universel. Et donc à partir de cela, l’on peut affirmer que Jésus-Christ n’est pas encore revenu, car le monde continue et le jugement des vivants et des morts n’est pas encore fait. Que faire, car on ne connaît ni le jour ni l’heure de ce retour ? Jésus nous demande de rester fidèle à lui, de rendre témoignage de lui dans ce monde plein de sollicitations au mal ; mais cela ne va pas sans conséquence : on sera détesté d’avoir agit ainsi. Mais seule la persévérance nous assurera la vie.
 

Deuxième lecture : 2 Thessaloniciens 3, 7-12

Saint Paul a prêché à la communauté de Thessalonique dans son premier livre qu’il leur adressa le retour proche du Christ. Et ainsi, il leur demande de prendre garde à cela, car, dit-il : « Nous les vivants qui seront restés jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts… les morts ressusciteront d’abord, ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous seront enlevés avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur….., le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit… quand les gens diront : quelle paix, quelle sécurité, c’est alors que soudain la ruine fondra sur eux » (1 Thes 4, 13 – 5, 11). L’enseignement de cette doctrine de la résurrection des morts et du jugement dernier des vivants et des morts a conduit les Thessaloniciens à l’inaction ; en effet, par ce que Jésus revient bientôt : pourquoi travailler, pourquoi avoir des biens, pourquoi se réjouir avec le monde ? Saint Paul réagit à cette attitude dans la deuxième épitre qu’il adresse à la même communauté en donnant l’importance du travail et de la vie dans l’attente du Seigneur. Le royaume des cieux commence sur cette terre, par les œuvres que nous réalisons, par la transformation du monde que Dieu nous a laissé. La parousie du Seigneur se  vit dans ce monde. Nous serons jugés le jour de la parousie, mais sur les actes que nous posons dans le monde, sur les œuvres que nous avons réalisées dans ce monde. C’est dans ce sens qu’il affirme ceci : qui ne travaille pas ne mange pas non plus. Il donne même son modèle comme de travailleur pour pousser ce peuple aux œuvres. L’annonce du retour du Christ ne conduit pas à l’inaction ; au contraire, elle nous invite plus à l’action dans le monde, car c’est par ces œuvres qu’il y aura le jugement et que l’on distinguera les moutons des boucs, le bon grain et l’Ivrée.

 

 

Michel LEMBE SDS

jeudi 14 novembre 2013

INFO DE LA MAISON: LE SEJOUR DE PERE VINCENT A SION MA MERE



RESTE AVEC NOUS CAR IL SE FAIT TARD        

         Chaque dimanche, nous chrétiens, faisons mémoire de la mort est de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce qui signifie que ce jour est un jour de fête et de joie. Cette joie se concrétise en ce dimanche 10 Novembre 2013, dans notre communauté de Tshabula par la présence du Révérend Père Vincent Ngoy dans nos murs.
         Le père Vincent est missionnaire dans l’ile de Mayotte dans l’archipel de Comore, venu compatir avec sa famille biologique qui a perdue un de ses membres chers (sa maman), père Vincent a bien voulu passer son séjour ici à Kolwezi dans la communauté Salvator  de Tshabula, communauté où il a grandi comme salvatorien, dans le but d’encourager ses jeunes confrères qui sont en formation.

         En effet, le père Vincent est le premier prêtre salvatorien noir de notre pro-province missionnaire du Congo. Et il fut le recteur des scolastiques ici à Tshabula et aussi professeur  au scolasticat bienheureux Jean XXIII des Franciscains à Kolwezi.

         Au révérend père, nous souhaitons nos condoléances les plus attristés et surtout nos compassions pour le triste fait. Etant  formateur des formateurs ici à Sion ma mère, la pépinière des salvatoriens  de la pro-province missionnaire du Congo, vous souhaites un très bon séjour parmi nous.  

Ignace Mukembe

INFO DE LA MAISON : L' ARRIVEE DU P. KIZITO NAWEJ



DANS LA MAISON DE MON PERE


         "La maison qui accueil est bénit […]"
         La maison Salvator Tshabula vibre comme à l’accoutumée au rythme de joie. Cette dernière est en fait spéciale, en ce sens qu’il s’agit de l’accueil d’un confrère, qui, désormais, fera parti du corpus formateur de Sion ma mère.
         En effet, comme annoncé dans la matinée de ce samedi 09 Novembre 2013 par le père économe, en la personne du Père Didier LONGWA, le Père Kizito NAWEJ a atterri à Sion ma mère, sa nouvelle demeure, sans trompète. Qui est alors le Père Kizito ?

      Kizito NAWEJ MUTIY est un prêtre salvatorien, qui depuis sa formation initiale avait la morphologie de formateurs. Il fit son stage annuel dans la communauté du Noviciat, où il assura la préfecture de la propédeutique. Outre  ses études Philosophique  et Théologique faites au Scolasticat Bienheureux Jean XXIII des franciscains de et à Kolwezi, le frère Kizito émit ses vœux perpétuels dans la Société du Divin Sauveur le 29 Septembre 2007, et est ordonné prêtre par S.E Mgr Nestor NGOY KATHAWA, le 26 Juillet 2008, à Kolwezi. Ayant les symptômes des formateurs, il reçut sa première nomination comme prêtre, qui est celle d’assurer la préfecture de la propédeutique, sise au N° 932 de l’avenue Néflier, quartier Bel air, commune de Kampemba, dans la ville de Lubumbashi. Vers la fin de l’année 2009, il joua le rôle d’administrateur de la paroisse saint Abraham à kilobelobe, toujours à Lubumbashi, tout en combinant avec la préfecture de la propédeutique.
         Il est aussi l’initiateur du projet de construction de cure de la paroisse saint Abraham, dans laquelle il logea pendant une année et quelque mois, après avoir fait trois années de suite comme préfet des propédeutes. Vue le besoin qui surgissait dans la pro province, il est nommé comme curé et supérieur de la paroisse saint Michel à kalamba.
          Les symptômes  des formateurs brille en lui et attire l’attention du number one de la pro province missionnaire du Congo, et ce dernier  le nomma comme vice recteur et préfet des philosophes à Sion ma mère.
         Révérend père, bienvenue à Sion ma mère, maison qui vous a vu croitre, et qui a fait de vous ce que vous êtes ; elle vous reçoit aujourd’hui comme formateur. C’est ici chez vous, sentez-vous chez vous.
        
          Ignace Mukembe       

mercredi 13 novembre 2013

EVENEMENT: La Paroisse st Michel Kalamba a dit Aurevoir à son curé.



La paroisse St Michel Kalamba a dit aurevoir à son curé.

Le Dimanche 03 Novembre 2013 aura marqué d’une empreinte décisive dans la pastorale à st Michel Kalamba. En effet, à peine que leur pasteur est arrivé pour la pastorale, le devoir l’appelle a ailleurs. Comme cela n’a pas été facile à digérer, comme pouvaient le traduire certains visages. La messe a été très bien animée par la chorale Ste Cécile et le frère Benjamin SAVU a rehaussé de sa présence et s’est impliqué personnellement pour le bon déroulement de la messe.
Que retenir de cet événement ? « Si missionnaires nous le sommes, alors intégrons-en les enjeux, si ambivalents puissent-ils paraître ».
A peine dix mois de présence passés dans la paroisse, le père Kizito a marqué les gens de Kalamba par son implication active dans la pastorale. Pour preuve, avec lui est né un conseil paroissial ; hormis cela, ses exhortations à l’auto-prise de conscience ne peuvent passer inaperçues. Donc, il n’est pas tellement nécessaire d’attendre longtemps pour faire le bien, mais l’essentiel est d’user à bon escient de chaque minute qui passe. Le Psalmiste ne dit-il pas que « A tes yeux mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit » ?


Puisse cette expérience de Père Kizito nous inspirer comme missionnaires afin de pouvoir accomplir la mission que le Christ, notre Chef et notre Seigneur, nous a prescrite dans Matthieu 28,19-20. Et pour être plus complet, Père Kizito a quitté Kalamba et il est actuellement dans la maison de formation de Tshabula où il assumera les charges de préfet des frères en Philosophie et de Vice-recteur de la maison de formation. Nous lui souhaitons pleins succès !




                  






                                                        
                                                      De notre confrère, Benjamin SAVU, stagiaire annuel à Kalamba.