mercredi 25 décembre 2013
L ' ENFANT JESU
UN ENFANT NOUS EST NE, UN FILS NOUS EST DONNE
Noël. Un mot magique, plein d’espoir, de joie, de nostalgie, parfois de
souffrance aussi. Qu’est-ce qu’on y fête ? La naissance d’un enfant :
Jésus de Nazareth, né à Bethléem. «Aujourd'hui vous est né le sauveur ! » disent les anges aux bergers.
Noël,
fête de joie et d’espérance : si le Créateur vient vivre avec ses
créatures, alors l’avenir peut être différent… Fêter Noël, c’est faire
une place à Dieu qui vient vers l’homme sans tambour ni trompette ; il
vient dans les cris d’un enfant qui demande juste à être aimé…
Depuis hier la communauté Salvator/Tshabula organise en son sein des messes pour célébrer la venue de l'homme Dieu, le l'enfant de Nazareth. pour la veillée de noël, une messe, débutée à 20 H 00, a été dite par le Père Didier LONGWA, et animée par les frères salvatoriens. grande est la joie qui se manifesté dans l'assemblée. La naissance de l'enfant de Bethléem, est une préoccupation si importante dans la vie de nous chrétiens. Pour la préparation de se jour si grandiose, l’Eglise notre mère nous a donnée quatre semaines de préparation. A chacun de voir, comment été sa préparation.
Et en ce matin, une autre messe, dite par le père Emmanuel PANGANI, et animée par la chorale LUTHEN. la joie été incessante dans le chef des chrétiens de Tshabula. tous chantant et dansant au rythme de la chorale: "Yesu alipo zaliwa mu bethléem..." débutée à 9h00', la messe a prit fin vers 11H07'. en fait, qui sont les personnages de la nativité?
Une crèche présente les personnages de la Nativité, tels que le récit des Évangiles les fait connaître : L’Enfant-Jésus, la Vierge Marie, saint Joseph, les anges, qui chantent la gloire du Rédempteur et la paix donnée aux hommes de bonne volonté, les bergers. Le bœuf et l’âne appartiennent à la tradition : leur place a paru naturelle dans une étable.
Temps de Noël, Temps du partage
" NOËL 2013 "
Joyeuses Fêtes à toutes !
Ignace MUKEMBE
mardi 24 décembre 2013
RELIGION: Les textes de la messe du 25 Décembre, Messe du Jour
Les textes de noël à la messe du jour le 25 Décembre
Alléluia
celui que nous attendions, que la Loi et les prophètes ont annoncé est né
réjouissons-nous.
Première Lecture du livre d’Isaïe 52,
7-10
Dans
un contexte de souffrance et de l’esclavage de l’exil, le prophète Isaïe
annonce un message de paix à son peuple : comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui
annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle qui annonce le salut et la
paix. Il présente l’arrivée d’un messie prochain qui les libérera de la
souffrance ; ainsi dit-il : Eclatez
en cri de joie, ruines de Jérusalem, car le seigneur a consolé son peuple, il
rachète Jérusalem. L’arrivée de ce sauveur apportera le salut, pas
seulement à Israël, mais aussi à toutes les nations. Qui est cette bonne
nouvelle de paix ?
.
Bonne Nouvelle de Jésus-Christ selon
saint Jean 1, 1-18
Cette
bonne nouvelle c’est Jésus-Christ, ce Verbe de Dieu qui s’est fait chair et
dont parle le prologue de saint Jean.
Jean,
différent des synoptiques, aborde la question de la nativité pas de façon
historique, mais de façon théologique. Jean qui écrit après les trois premiers
évangélistes qui insistent sur le Christ historique. Quant à lui, il veut
présenter un Christ spirituel, ce qu’il est par rapport à son Père et surtout
ce qu’il est Christ et Seigneur de sorte que ceux qui croient en lui sont
sauvés ; cependant on ne manquera pas de trouver un sens historique chez l’apôtre,
mais ce n’est pas cela sa visée directe.
C’est
dans ce sens que nous observons dans son récit de la nativité une réflexion
tout à fait théologique. Il commence son évangile par un terme originel : au commencement était le Verbe. Il place
le Christ au commencement, à la création ; il le présente en relation avec
son Père. Le terme logos qu’il
utilise pour parler de lui montre en fait qu’il s’adresse à un auditoire grec
qui niait probablement la divinité de Jésus (la gnose). Le logos, la parole de Dieu qui est Jésus était auprès de Dieu et il
était Dieu déjà au commencement. C’est donc par lui que tout s’est fait. Dans le
livre de la Genèse il est affirmé que Dieu a créé par la parole et cette parole
c’est Jésus-Christ. C’est dans ce sens même que Jésus a le droit d’affirmer qu’il
fut avant qu’Abraham ne soit. Et le Verbe était la vraie lumière qui éclaire l’homme
en venant dans ce monde obscurci par le péché. Malheureusement le monde ne l’a
pas reconnu parce qu’on l’a tué le rejetant comme un bandit. Mais tous ceux qui
l’ont reconnu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. C’est le
cas de tous les baptisés, ils sont non seulement créatures de Dieu, mais par
leur naissance dans la mort et la résurrection de Jésus, ils deviennent enfants
de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il habité parmi nous et nous avons vu sa
gloire. Le Verbe dont Jean parle, c’est ce Jésus qui est né dans une mangeoire
et qui vient nous libérer de nos péchés, il est l’unique voix à travers
laquelle Dieu parle, il suffit tout simplement de croire en lui pour que nous voyions
sa gloire. C’est aussi ce que la deuxième lecture nous présente.
Deuxième lecture : lecture de la lettre aux Hébreux 1, 1-6
Si
dans le passé Dieu a parlé à travers nos pères, les prophètes, nos ancêtres de
bonne volonté, dans ce temps où nous sommes, il nous parle à travers son Fils ;
celui-là qui est né de la Vierge Marie à Bethléem. Cette lettre place Jésus au
début de tout : par lui il a créé
les mondes. C’est lui l’image de Dieu, le
reflet resplendissant de la gloire du Père ; l’image parfait de son être. Ce
Jésus de Nazareth est l’image de Dieu, l’accomplissement de tous les messages
des pères et des prophètes. Ce Jésus qui nous révèle l’image amoureux du Père
nous a aussi libérés de nos péchés. Après avoir accompli sa tache sur terre, il
retourne au père où il a une place de choix à côté de lui, parce qu’il est l’unique
à qui Dieu a dit : tu es mon Fils,
aujourd’hui je t’ai engendré. Tous, même les anges se prosternent devant
lui.
Michel
LEMBE sds
RELIGION: Les textes de Noël, messe de la nuit
Les textes de noël à la messe de la
nuit
Alléluia
celui que nous attendions, que la Loi et les prophètes ont annoncé est né réjouissons-nous.
Première Lecture du livre d’Isaïe 9,
1-6
Isaïe
commence ses paroles dans ces mots : le
peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière… car un enfant
nous est né, un fils nous est donné, l’insigne du pouvoir est sur ses épaules. De
quel enfant Isaïe parlait-il ? Certes, il parlait d’un enfant de la
dynastie davidique qui naîtrait et qui serait responsable dans la gestion de
ses relations avec Dieu et dans celle de ses relations avec l’extérieur. En effet,
les rois d’Israël ou en précision, de Judas, ont manqué ces qualités dans leur
gestion. Dans ce sens, c’est l’irresponsabilité du roi Akhaz qui fait objet de
ces paroles. C’est dans ce sens qu’il s’appuie sur le signe de l’Emmanuel,
signe de victoire, d’un roi puissant. Ce signe qu’il a annoncé déjà dans une
des lectures de l’Avent : voici qu’une
vierge est enceinte et elle enfantera un fils, on l’appellera Emmanuel
(Dieu-avec-nous) (Is 7, 14-16). De quelle vierge parlait-il et de quel
enfant parlait-il ? Dans ce sens, il parlait de la femme d’Akhaz de
laquelle est né Ezéchias. Historiquement Ezéchias a été un roi d’une foi
exceptionnelle et par conséquent, il a bien géré Juda.
Selon
certains exégètes, le neuvième chapitre d’Isaïe a été réinterprété à l’époque
de l’exil et donc après la mort d’Ezéchias. Les rois qui l’ont suivi ont été
aussi irresponsables et manquaient la condition sine qua non pour une direction
sérieuse, il s’agit de la foi en Dieu ; c’est le cas de Manassé, et d’autres
qui lui ont succédé. Dans ce sens, et surtout avec la croyance messianique qu’ils
ont eu certainement par leur contact avec les babyloniens, les interprétateurs
donnent un autre sens à ce passage. Nous sommes dans un contexte de souffrance
d’esclavage, le livre d’Isaïe qui est lu par les juifs et surtout ce passage
garde comme à l’époque d’Akhaz (avant l’exil) un sens de consolation, mais
aussi de promesse d’un messie qui n’a pas le même sens que le roi messianique
de la dynastie davidique. Ce messie sera prêtre sauvera et dominera tous les
peuples.
Peu
importe que le texte soit écrit avant l’exil ou interprété pendant l’exil, dans
tous les deux cas, il garde le sens de consolation dans un contexte de désespoir.
Dans un contexte de souffrance de son peuple, Isaïe donne un message
messianique qui éclaire l’obscurité de son peuple et qui lui donne par conséquent
espoir de vivre. En effet, il commence par dire : le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ;
sur les habitants du pays de l’ombre une lumière a resplendi. C’est la
joie, car la souffrance est finie, notre sauveur, celui que nous attendions et
qui nous sortira de notre malheur est né. Tout pouvoir lui est sur ses épaules ;
son nom est : merveilleux-conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince de
la Paix. Par lui la paix régnera dans le monde entier. Qui est ce prince de la
paix ? L’Evangile nous donnera des amples précisions sur cette question.
.
Bonne Nouvelle de Jésus-Christ selon
saint Luc 2, 1-14
Cet
enfant qui nous attendions et que les prophéties d’Isaïe ont annoncé c’est
Jésus, fils de Marie de Nazareth. C’est lui l’Emmanuel. L’évangile de ce soir
nous raconte l’histoire de sa naissance. Nous sommes donc à l’époque de l’empereur
Auguste qui ordonna le recensement. Et c’est à l’époque où Quirinius était
gouverneur de Syrie que ce premier recensement eut lieu. Ces deux mentions,
nous vous signalons en passant, ont été avec celle des martyrs de saints
innocents par Hérode à la base d’une nouvelle datation de la naissance de
Jésus. Pour les uns, à la suite de la mort d’Hérode dont la naissance est
située quelques années plus tôt situent cette naissance vers l’an 4 avant notre
ère ; d’autres, à la suite du recensement de Quirinius la poussent un peu
plus loin vers les années 6 ou 7 avant notre ère.
Joseph
prit sa femme pour monter en Judée, car il est de la famille davidique
précisément dans la ville de Bethléem pour le recensement. Jésus est de la
famille davidique par Joseph qui est son père. C’est donc une réalisation de la promesse messianique
qui disait que le messie viendrait de la dynastie davidique. Pendant leur
séjour là, la grossesse de Marie était à terme et elle mit au monde un fils. Ce
fils qui est né malheureusement (dans une mangeoire des bêtes), car il n’avait
pas de place dans la salle commune est celui-là le sauveur. C’est un message
très fort pour nous, car Dieu est né dans une simplicité exceptionnelle. Il nous
apprend aussi à être humble comme lui l’a fait dans sa naissance. Et ce sont les
gens de la basse classe qui l’ont accueilli : les bergers.
Notre
sauveur est né dans la simplicité pour nous sauver de la puissance du mal. Seule
la douceur, la simplicité, l’humilité peuvent combattre la puissance du mal. La
force est combattue par la faiblesse ; ainsi la haine sera combattue par l’amour,
l’orgueil par l’humilité, la puissance par la douceur, la guerre par la paix. Le
sauveur qui est né vient nous apprendre la faiblesse comme un moyen pour
combattre la puissance. Ainsi, nos conflits, toutes les guerres dans le
monde entier, les violes, les tueries …
n’ont qu’un antidote, c’est l’amour. Qui veut la paix ne prépare pas la guerre,
mais prépare l’amour. C’est cela que nous découvrons dans la deuxième lecture.
Deuxième lecture : lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite 2, 11-14
La
grâce de Dieu s’est manifestée en nous par le salut que le Christ nous amène. C’est
en elle que nous apprenons à rejeter le péché d’ici-bas pour vivre dans le
monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux. Pour vivre ainsi,
apprenons donc les qualités de cet enfant qui se résument dans l’amour. Si nous
voulons vivre dans la joie et la paix, cherchons à aimer comme cet enfant qui a
accepté de quitter son bonheur divin en prenant notre condition humaine pour
nous sauver. Il nous a aimés profondément et veut que nous nous aimions aussi
les uns les autres dans l’humilité et la simplicité selon que lui-même a
accepté de naitre dans un endroit très simple.
Michel
LEMBE sds
dimanche 22 décembre 2013
vendredi 20 décembre 2013
RELIGION: Interprétation des texte du quatrième dimanche de l'Avent année A
Quatrième dimanche de l’avent année A
Lecture du livre d’Isaïe 7, 10-16
Isaïe
demande à Akhaz, roi de Juda qu’il demande un signe à Dieu, celui-ci, un homme
humble, refuse de mettre à l’épreuve son Dieu et ne veut pas demander le signe.
Isaïe lui-même annonce le signe en disant dans ces mots : Le Seigneur lui-même vous donnera le signe :
voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera
Emmanuel (c’est-à-dire Dieu-avec-nous). Cet Emmanuel viendra certainement
sauver Juda de ses ennemis qui l’entourent à l’époque ; car nous sommes à
l’époque où Ephraïm est dans les mains des ennemis et cela a vraiment
bouleversé le roi Akhaz (Is 7, 1-3). Dans la mentalité juive, Emmanuel est
signe de victoire (Is 7, 9) ; mais une victoire militaire sur les ennemis.
Cette victoire amènera le calme dans le pays et mettra à genoux toutes les
nations et Israël sera au trône. Malheureusement, les attaques extérieures n’ont
pas finies, Israël est resté toujours sous la domination de grandes puissances
jusqu’à l’époque de Jésus où les romains y avaient installés leur hégémonie. Qui
est en réalité l’Emmanuel ? L’Evangile va nous aider à répondre à cette
préoccupante question.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
1, 18-24
Pour
nous chrétiens, la jeune femme dont parlait Isaïe, c’est la Vierge Marie qui,
sous l’action de l’Esprit Saint est enceinte. Cette jeune femme devrait être
accordée en mariage à Joseph. Comme c’était le cas chez eux, une femme qui se
prostitue fait la honte de tout le monde, par conséquent, elle doit être
indexée et lapidée en publique ; la loi disait : Quand un homme commet l’adultère avec une femme de son prochain, ils
seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lv 20,
10). Joseph qui devait la prendre en mariage connaissait cette loi pénale ;
mais parce qu’il était juste, il décide de la répudier en secret. Mais l’ange
du Seigneur lui apparut en songe pour dévier ce plan malheureux : Joseph, fils de David, ne crains pas de
prendre chez toi Marie pour épouse : l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un Fils auquel on donnera
le nom de Jésus. Quel est le travail de cet enfant ? Son travail est
de sauver son peuple, mais pas de la servitude de ses voisins, mais du péché. Jésus
est venu révéler l’image amoureuse du Père qui enlève le péché du monde ;
il est venu réconcilier le monde avec le Père ; restaurer la beauté
originelle où il y avait l’harmonie entre le ciel et la terre. Sauver du péché,
c’est toujours et déjà sauver de la servitude de la souffrance, car un monde d’amour
est un monde où il y aura tolérance mutuelle, où il y aura la paix, la joie et
par conséquent pas de guerres ni de dominations. C’est dans ce sens qu’en lui s’accomplissent
les paroles prononcées par le prophète Isaïe au moins cinq siècles avant son
arrivée : Voici que la vierge
concevra et elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel,
Dieu-avec-nous. C’est Jésus de Nazareth, fils de Marie et de Joseph qui est
l’Emmanuel annoncé par le prophète. Cet Emmanuel qui est signe de victoire,
mais une victoire non pas militaire (victoire passagère), mais une victoire sur
le mal qui ronge le monde et le détruit (victoire éternelle). Vaincre le mal, c’est
vaincre aussi toutes les conséquences du mal : les guerres, les
injustices, la haine, … c’est ce que saint Paul affirme aussi dans sa lettre
aux romains dans la deuxième lecture.
Deuxième lecture : commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux romains 1, 1-7
Saint
Paul commence sa lettre aux romains en reconnaissant en Jésus celui qui a été annoncé
par les prophètes dans les saintes Ecritures. Il nomme Jésus-Christ bonne nouvelle. En le nommant ainsi, il
affirme en réalité qu’il est celui que le peuple attendait et que les prophètes
ont annoncé ; c’est lui l’Emmanuel, le signe de victoire qui apporte la
paix au monde. C’est lui dont Isaïe a parlé, car l’Esprit du Seigneur est sur
lui. C’est de lui qu’il a reçu la mission d’annoncer cette bonne nouvelle qui est en réalité lui-même Jésus Christ. Aujourd’hui,
l’Eglise a l’unique mission d’annoncer et d’apporter ce Jésus sauveur à toutes
les nations. C’est parce que celui-ci sauve les nations de la servitude du
péché, du mal et les conduit ainsi au salut ; le mal ne peut être combattu
que par Jésus-Christ sauveur, il n’y aura pas de paix, de joie en dehors de ce
dernier qui est la source de victoire.
Michel LEMBE SDS
RELIGION; Interprétation des textes du troisième dimanche de l'Avent
Troisième dimanche de l’avent année A
Lecture du livre d’Isaïe 35, 2-11
Les
voisins d’Israël sont en train de le terroriser par leurs forces militaires ;
malheureusement ses rois à l’intérieur
du pays, croient résoudre le problème par des alliances avec l’extérieur pour
attaquer militairement leurs terroristes. Isaïe, un homme qui sait bien lire
les signes de temps et qui sait bien interpréter le message de Dieu refuse ces alliances.
C’est même dans cette logique qu’il écrit cette lecture. Voyant la misère de
son peuple face à ces terroristes extérieurs et face à ces rois irresponsables,
il donne un message d’espérance qui est celui du messie. Ainsi dit-il que
toutes les souffrances vont finir quand le messie viendra. Son peuple qui
souffre est comparé à une terre aride, à un désert, terre de la soif. Encourageant
son peuple, il lui présente un message de joie : que cette terre se réjouisse, car la gloire du Liban lui est donnée.
Il demande ainsi à son peuple de tenir fort face à cette souffrance : prenez courage, ne craignez pas. Quand Dieu
viendra c’est la vengeance, ça sera sa revanche.
Les
deux termes vengeance et revanche
nous donnent l’image d’un Dieu qui détruit ses ennemis ; cette image est
différente de celle que Jésus nous a présentée à savoir, un Dieu doux, humble,
patient. Pourquoi cela ? Cela se comprend si l’on se situe dans le
contexte de l’écrivain sacré. En effet, les juifs, nous devons l’affirmer,
avaient l’idée du Messie qui viendrait pour sauver le monde, mais n’en avaient
pas une connaissance claire. Le Messie qu’ils attendaient serait un roi
puissant administrativement et militairement et ainsi, il dominerait sur toutes
les nations. Mais ce Messie accomplirait aussi des signes messianiques : des miracles. C’est ce que le prophète
Isaïe annonce : les yeux des
aveugles s’ouvrirons, les sourds entendront, les muets parleront, le boiteux
bondira comme un cerf… Ainsi la joie reviendra.
Ces
signes messianiques se sont réalisés en Jésus-Christ, le serviteur souffrant qu’Isaïe
a annoncé dans son troisième livre cette fois-là. Nous allons découvrir cela
dans l’Evangile à travers la question du Baptiste : Es-tu le Messie que nous attendions ou bien devons-nous en attendre un
autre ?
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
11, 2-11
Dans
la souffrance de la prison et apprenant certainement d’eux les signes
messianiques de lui, Jean-Baptiste envoie ses disciples demander à Jésus :
Es-tu le Messie qu’on attendait ou bien
devons-nous en attendre un autre ?
Cette
question renferme la vision des juifs, peuple du Baptiste, sur le Messie, à
savoir : la puissance, la vengeance envers les méchants, mais aussi les
merveilleux, les signes messianiques, les miracles.
Jean-Baptiste
se voit en prison, mais apprend que les signes messianiques se réalisent à
travers celui qu’il a annoncé comme agneau
de Dieu. Curieusement, ce Messie qu’il a annoncé ne vient pas le libérer en
prison, alors que selon les signes messianiques, les captifs seraient libérés. Il
a un peu de complications dans sa tête quant à ce Messie ; dans ce sens il
s’interroge s’il est le Messie qu’ils attendaient ou il faut un autre. C’est ce
qui nous arrive souvent dans le quotidien de notre vie. Il arrive que le
chrétien entre en doute quant à Dieu ; alors qu’il s’engage dans une vie
vertueuse, mais un contraste se réalise dans sa vie, il reste miséreux, il ne
trouve pas ce dont il a besoin pour sa vie. Il prie quotidiennement, aide les
pauvres, mène une vie droite, mais il demeure malheureux dans la vie. Dans ce
sens, comme le Baptiste, il se demande s’il vaut encore la peine de continuer à
servir le Seigneur ou bien faut-il faire comme tout le monde. Comment expliquer
ce contraste ? Le Christ, pourquoi n’a-t-il pas sauvé le Baptiste qui l’a
même annoncé ?
Parce
que le temps du Baptiste était fini et il revenait à lui de comprendre la
volonté de Dieu et de s’y jeter tout simplement. Mais ce Christ qui n’a pas
sauvé le Baptiste a au moins sauvé d’autres infirmes dont nous avons entendu
parler dans l’Evangile : allez lui
raconter ce que vous avez vu et entendu : les sourds entendent, les
aveugles voient, les boiteux marchent. Dans cette façon d’agir du Christ il
y a un message qui nous est adressé : c’est évident que le Christ est venu
et il viendra encore de manière commémorative le jour de Noël pour nous
apporter le salut qui commence par le bonheur dans ce monde qui passera à travers des signes et
des miracles ; et dans ce sens le chrétien c’est quelqu’un qui vit avec le
Christ et donc quelqu’un qui vit dans le bonheur intérieur (la paix, la tranquillité)
et extérieur (le confort matériel par son travail juste qu’il apprend du Christ)
dans cette vie jusqu’à ce qu’il reviendra pour le sauver définitivement dans sa
parousie. Mais aussi Jésus veut nous faire comprendre que même s’il est venu pour
nous accorder le salut et le bonheur, c’est toujours par sa volonté qui n’est
jamais un mal pour nous. S’il ne sauve pas le Baptiste, c’est parce que ce n’est
pas cela sa volonté. S’il ne nous donne pas ce dont nous avons besoin, c’est
aussi parce que ce n’est pas sa volonté ; sa volonté étant toujours
celle de nous donner ce qui nous fera du bien ; il ne nous donnera pas ce
qui nous fera mal. Peut-être que s’il nous donnait le voiture que nous lui
demandons, nous aurons un accident et nous laisserons nos enfants périr ;
peut-être s’il nous donnait l’argent dont nous avons besoin nous nous perdrons…
Soyons sûr que lui qui connaît le secret le plus intime de nous-mêmes et
surtout de l’évolution de la vie ; il ne peut pas nous donner un serpent quand nous avons besoin du
pain. Frères et sœurs, quand nous prions et nous nous engageons au travail
pour obtenir ce dont nous avons besoin pour notre vie et que nous n’obtenons
pas cela, jetons-nous dans la volonté de Dieu, parce que lui seul sait pourquoi
il ne nous donne pas cela. C’est dans ce sens que saint Jacques parle de la
patience dans la deuxième lecture.
Deuxième lecture : lecture de la lettre de saint Jacques 5, 7-10
Jacques
nous donne un moyen de vivre la volonté de Dieu : c’est la patience. Il la compare à celle du
cultivateur qui attend les produits précieux de son travail. Le menuisier, le
potier, le charpentier, le mineur, etc. gagnent leurs revenus dès qu’ils
finissent leurs œuvres, peu importe l’échéance :
trois jours, une semaine, un mois, … Mais le cultivateur mange le fruit de
son travail seulement quand cela sera mûr ; selon la culture, il y a des
échéances qui ne dépendent pas de lui, mais de cette culture : deux mois,
trois mois, un an, … dans ce sens il lui est demandé une certaine patience
pour obtenir ce dont il a besoin.
Ainsi,
doit être la patience de celui qui croit en Jésus et qui prie ; il demande
ce dont il a besoin à son Dieu, il travaille pour l’obtenir, mais aussi se
jette dans la volonté de Dieu qui lui donnera ce dont il a besoin nécessairement.
S’il ne le reçoit pas maintenant, qu’il garde patience, il l’aura un jour ;
tout en sachant que Dieu ne nous donnera pas ce qui nous fera mal.
Michel LEMBE SDS
RELIGION : Interprétation des textes du quatrième dimanche de l'Avent
Quatrième dimanche de l’avent année A
Lecture du livre d’Isaïe 7, 10-16
Isaïe
demande à Akhaz, roi de Juda qu’il demande un signe à Dieu, celui-ci, un homme
humble, refuse de mettre à l’épreuve son Dieu et ne veut pas demander le signe.
Isaïe lui-même annonce le signe en disant dans ces mots : Le Seigneur lui-même vous donnera le signe :
voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera
Emmanuel (c’est-à-dire Dieu-avec-nous). Cet Emmanuel viendra certainement
sauver Juda de ses ennemis qui l’entourent à l’époque ; car nous sommes à
l’époque où Ephraïm est dans les mains des ennemis et cela a vraiment
bouleversé le roi Akhaz (Is 7, 1-3). Dans la mentalité juive, Emmanuel est
signe de victoire (Is 7, 9) ; mais une victoire militaire sur les ennemis.
Cette victoire amènera le calme dans le pays et mettra à genoux toutes les
nations et Israël sera au trône. Malheureusement, les attaques extérieures n’ont
pas finies, Israël est resté toujours sous la domination de grandes puissances
jusqu’à l’époque de Jésus où les romains y avaient installés leur hégémonie. Qui
est en réalité l’Emmanuel ? L’Evangile va nous aider à répondre à cette
préoccupante question.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
1, 18-24
Pour
nous chrétiens, la jeune femme dont parlait Isaïe, c’est la Vierge Marie qui,
sous l’action de l’Esprit Saint est enceinte. Cette jeune femme devrait être
accordée en mariage à Joseph. Comme c’était le cas chez eux, une femme qui se
prostitue fait la honte de tout le monde, par conséquent, elle doit être
indexée et lapidée en publique ; la loi disait : Quand un homme commet l’adultère avec une femme de son prochain, ils
seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lv 20,
10). Joseph qui devait la prendre en mariage connaissait cette loi pénale ;
mais parce qu’il était juste, il décide de la répudier en secret. Mais l’ange
du Seigneur lui apparut en songe pour dévier ce plan malheureux : Joseph, fils de David, ne crains pas de
prendre chez toi Marie pour épouse : l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un Fils auquel on donnera
le nom de Jésus. Quel est le travail de cet enfant ? Son travail est
de sauver son peuple, mais pas de la servitude de ses voisins, mais du péché. Jésus
est venu révéler l’image amoureuse du Père qui enlève le péché du monde ;
il est venu réconcilier le monde avec le Père ; restaurer la beauté
originelle où il y avait l’harmonie entre le ciel et la terre. Sauver du péché,
c’est toujours et déjà sauver de la servitude de la souffrance, car un monde d’amour
est un monde où il y aura tolérance mutuelle, où il y aura la paix, la joie et
par conséquent pas de guerres ni de dominations. C’est dans ce sens qu’en lui s’accomplissent
les paroles prononcées par le prophète Isaïe au moins cinq siècles avant son
arrivée : Voici que la vierge
concevra et elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel,
Dieu-avec-nous. C’est Jésus de Nazareth, fils de Marie et de Joseph qui est
l’Emmanuel annoncé par le prophète. Cet Emmanuel qui est signe de victoire,
mais une victoire non pas militaire (victoire passagère), mais une victoire sur
le mal qui ronge le monde et le détruit (victoire éternelle). Vaincre le mal, c’est
vaincre aussi toutes les conséquences du mal : les guerres, les
injustices, la haine, … c’est ce que saint Paul affirme aussi dans sa lettre
aux romains dans la deuxième lecture.
Deuxième lecture : commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux romains 1, 1-7
Saint
Paul commence sa lettre aux romains en reconnaissant en Jésus celui qui a été annoncé
par les prophètes dans les saintes Ecritures. Il nomme Jésus-Christ bonne nouvelle. En le nommant ainsi, il
affirme en réalité qu’il est celui que le peuple attendait et que les prophètes
ont annoncé ; c’est lui l’Emmanuel, le signe de victoire qui apporte la
paix au monde. C’est lui dont Isaïe a parlé, car l’Esprit du Seigneur est sur
lui. C’est de lui qu’il a reçu la mission d’annoncer cette bonne nouvelle qui est en réalité lui-même Jésus Christ. Aujourd’hui,
l’Eglise a l’unique mission d’annoncer et d’apporter ce Jésus sauveur à toutes
les nations. C’est parce que celui-ci sauve les nations de la servitude du
péché, du mal et les conduit ainsi au salut ; le mal ne peut être combattu
que par Jésus-Christ sauveur, il n’y aura pas de paix, de joie en dehors de ce
dernier qui est la source de toute victoire.
Michel LEMBE SDS
vendredi 13 décembre 2013
RELIGION: Interprétation des textes du troisième dimanche de l'Avent année A
Troisième dimanche de l’avent année A
Lecture du livre d’Isaïe 35, 2-11
Les
voisins d’Israël sont en train de le terroriser par leurs forces militaires ;
malheureusement ses rois à l’intérieur
du pays, croient résoudre le problème par des alliances avec l’extérieur pour
attaquer militairement leurs terroristes. Isaïe, un homme qui sait bien lire
les signes de temps et qui sait bien interpréter le message de Dieu refuse ces alliances.
C’est même dans cette logique qu’il écrit cette lecture. Voyant la misère de
son peuple face à ces terroristes extérieurs et face à ces rois irresponsables,
il donne un message d’espérance qui est celui du messie. Ainsi dit-il que
toutes les souffrances vont finir quand le messie viendra. Son peuple qui
souffre est comparé à une terre aride, à un désert, terre de la soif. Encourageant
son peuple, il lui présente un message de joie : que cette terre se réjouisse, car la gloire du Liban lui est donnée.
Il demande ainsi à son peuple de tenir fort face à cette souffrance : prenez courage, ne craignez pas. Quand Dieu
viendra c’est la vengeance, ça sera sa revanche.
Les
deux termes vengeance et revanche
nous donnent l’image d’un Dieu qui détruit ses ennemis ; cette image est
différente de celle que Jésus nous a présentée à savoir, un Dieu doux, humble,
patient. Pourquoi cela ? Cela se comprend si l’on se situe dans le
contexte de l’écrivain sacré. En effet, les juifs, nous devons l’affirmer,
avaient l’idée du Messie qui viendrait pour sauver le monde, mais n’en avaient
pas une connaissance claire. Le Messie qu’ils attendaient serait un roi
puissant administrativement et militairement et ainsi, il dominerait sur toutes
les nations. Mais ce Messie accomplirait aussi des signes messianiques : des miracles. C’est ce que le prophète
Isaïe annonce : les yeux des
aveugles s’ouvrirons, les sourds entendront, les muets parleront, le boiteux
bondira comme un cerf… Ainsi la joie reviendra.
Ces
signes messianiques se sont réalisés en Jésus-Christ, le serviteur souffrant qu’Isaïe
a annoncé dans son troisième livre cette fois-là. Nous allons découvrir cela
dans l’Evangile à travers la question du Baptiste : Es-tu le Messie que nous attendions ou bien devons-nous en attendre un
autre ?
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
11, 2-11
Dans
la souffrance de la prison et apprenant certainement d’eux les signes
messianiques de lui, Jean-Baptiste envoie ses disciples demander à Jésus :
Es-tu le Messie qu’on attendait ou bien
devons-nous en attendre un autre ?
Cette
question renferme la vision des juifs, peuple du Baptiste, sur le Messie, à
savoir : la puissance, la vengeance envers les méchants, mais aussi les
merveilleux, les signes messianiques, les miracles.
Jean-Baptiste
se voit en prison, mais apprend que les signes messianiques se réalisent à
travers celui qu’il a annoncé comme agneau
de Dieu. Curieusement, ce Messie qu’il a annoncé ne vient pas le libérer en
prison, alors que selon les signes messianiques, les captifs seraient libérés. Il
a un peu de complications dans sa tête quant à ce Messie ; dans ce sens il
s’interroge s’il est le Messie qu’ils attendaient ou il faut un autre. C’est ce
qui nous arrive souvent dans le quotidien de notre vie. Il arrive que le
chrétien entre en doute quant à Dieu ; alors qu’il s’engage dans une vie
vertueuse, mais un contraste se réalise dans sa vie, il reste miséreux, il ne
trouve pas ce dont il a besoin pour sa vie. Il prie quotidiennement, aide les
pauvres, mène une vie droite, mais il demeure malheureux dans la vie. Dans ce
sens, comme le Baptiste, il se demande s’il vaut encore la peine de continuer à
servir le Seigneur ou bien faut-il faire comme tout le monde. Comment expliquer
ce contraste ? Le Christ, pourquoi n’a-t-il pas sauvé le Baptiste qui l’a
même annoncé ?
Parce
que le temps du Baptiste était fini et il revenait à lui de comprendre la
volonté de Dieu et de s’y jeter tout simplement. Mais ce Christ qui n’a pas
sauvé le Baptiste a au moins sauvé d’autres infirmes dont nous avons entendu
parler dans l’Evangile : allez lui
raconter ce que vous avez vu et entendu : les sourds entendent, les
aveugles voient, les boiteux marchent. Dans cette façon d’agir du Christ il
y a un message qui nous est adressé : c’est évident que le Christ est venu
et il viendra encore de manière commémorative le jour de Noël pour nous
apporter le salut qui commence par le bonheur dans ce monde qui passera à travers des signes et
des miracles ; et dans ce sens le chrétien c’est quelqu’un qui vit avec le
Christ et donc quelqu’un qui vit dans le bonheur intérieur (la paix, la tranquillité)
et extérieur (le confort matériel par son travail juste qu’il apprend du Christ)
dans cette vie jusqu’à ce qu’il reviendra pour le sauver définitivement dans sa
parousie. Mais aussi Jésus veut nous faire comprendre que même s’il est venu pour
nous accorder le salut et le bonheur, c’est toujours par sa volonté qui n’est
jamais un mal pour nous. S’il ne sauve pas le Baptiste, c’est parce que ce n’est
pas cela sa volonté. S’il ne nous donne pas ce dont nous avons besoin, c’est
aussi parce que ce n’est pas sa volonté ; sa volonté étant toujours
celle de nous donner ce qui nous fera du bien ; il ne nous donnera pas ce
qui nous fera mal. Peut-être que s’il nous donnait le voiture que nous lui
demandons, nous aurons un accident et nous laisserons nos enfants périr ;
peut-être s’il nous donnait l’argent dont nous avons besoin nous nous perdrons…
Soyons sûr que lui qui connaît le secret le plus intime de nous-mêmes et
surtout de l’évolution de la vie ; il ne peut pas nous donner un serpent quand nous avons besoin du
pain. Frères et sœurs, quand nous prions et nous nous engageons au travail
pour obtenir ce dont nous avons besoin pour notre vie et que nous n’obtenons
pas cela, jetons-nous dans la volonté de Dieu, parce que lui seul sait pourquoi
il ne nous donne pas cela. C’est dans ce sens que saint Jacques parle de la
patience dans la deuxième lecture.
Deuxième lecture : lecture de la lettre de saint Jacques 5, 7-10
Jacques
nous donne un moyen de vivre la volonté de Dieu : c’est la patience. Il la compare à celle du
cultivateur qui attend les produits précieux de son travail. Le menuisier, le
potier, le charpentier, le mineur, etc. gagnent leurs revenus dès qu’ils
finissent leurs œuvres, peu importe l’échéance :
trois jours, une semaine, un mois, … Mais le cultivateur mange le fruit de
son travail seulement quand cela sera mûr ; selon la culture, il y a des
échéances qui ne dépendent pas de lui, mais de cette culture : deux mois,
trois mois, un an, … dans ce sens il lui est demandé une certaine patience
pour obtenir ce dont il a besoin.
Ainsi,
doit être la patience de celui qui croit en Jésus et qui prie ; il demande
ce dont il a besoin à son Dieu, il travaille pour l’obtenir, mais aussi se
jette dans la volonté de Dieu qui lui donnera ce dont il a besoin nécessairement.
S’il ne le reçoit pas maintenant, qu’il garde patience, il l’aura un jour ;
tout en sachant que Dieu ne nous donnera pas ce qui nous fera mal.
Michel LEMBE SDS
mercredi 11 décembre 2013
EVENEMENT: Visite du père LUIS, ofm à Tshabula
Monsieur Luis a visité notre communauté
Le
Révérend Père Luis, professeur de théologie fondamentale à l’université
pontificale Antonianum de Rome, a eu l’amabilité et le courage d’effectuer ce
Mercredi 11 Décembre 2013 une visite de courtoisie de 2h dans notre communauté
estudiantine de Tshabula, soit de 12h50’ à 14h35’.
En
effet, notre hôte de marque séjourne à Kolwezi (Scolasticat Bx. Jean XXIII)
depuis le Mardi 10 Décembre 2013 dans la soirée. Le père Luis,ofm, est, en
fait, le délégué de l’université pontificale Antonianum de Rome, université à
laquelle est affilié le cycle de théologie du scolasticat Bienheureux Jean
XXIII de Kolwezi, un scolasticat franciscain dans lequel étudient aussi tant les
scolastiques salvatoriens que ceux spiritains. « Je suis venu non pas pour
une visite d’inspection, mais bien pour encourager les autorités académiques
ainsi que tous les scolastiques pour la qualité des enseignements ainsi que les
fruits que portent déjà ces derniers », a martelé l’homme de Dieu lors de
l’entretien qu’il a eu avec tous les étudiants dans la grande salle du
Scolasticat Bienheureux Jean XXIII de 10h00’ à 11h50’.
A
« Sion ma Mère », le professeur ordinaire Luis était accompagné du
Révérend père Benoît Mutombo Bwanacing, ofm, recteur du Scolasticat Bienheureux
Jean XXIII de Kolwezi. Après un repas fraternel et une ambiance bon enfant qui
étaient au rendez-vous, nos deux hôtes étaient obligés de nous quitter vu la brièveté
de séjour à Kolwezi de l’émissaire romain ainsi que la charge de son agenda.
Frère Emmanuel ENKWONO,sds.
mardi 10 décembre 2013
EVENEMENT: La fête de sainte Cécile à saint Michel Kalamba
La fête de Sainte Césile à saint
Michel Kalamba
La
journée du 22 Novembre 2013 restera marquée dans le chef des chrétiens de
Kalamba. En effet, cette date marque la commémoration de la fête de sainte
Césile, patronne des musiciens en général, et ceux de kalamba en particulier.
Le psalmiste dit à propos : « Je te rendrai grâce parmi les peuples
Seigneur et jouerai mes hymnes en tout Pays »
Déroulement
Le
tout a débuté avec la messe qui a commencé à 16h et qui a été célébrée par le
père Jean-Bosco Kanteng, administrateur paroissial. Les deux chorales de la
place à savoir saint Michel et sainte Césile ont animé la messe. Dans son
homélie, le prêtre s’est evertué à lever l’équivoque au sujet au sujet de la
sainte Césile qui, pour d’aucuns, la cérémonie ne concernait que la chorale
sainte Césile, alors qu’il en est autrement.
Après la messe, il y a eu concert
dehors, à côté de l’Eglise. Tour à tour, chacune de deux chorales s’est
produite et tout le conseil paroissial de saint Michel était présent sans oublier
les sœurs salvatoriennes, les maîtresses du Lycée Albert Ihle ainsi que les
nombreux paroissiens issus de tous les quatre coins de Kalamba.
Que
retenir de cet événement ?
Si
la musique est l’art de combiner les sons de manière agréable à l’oreille et intéressante
à l’esprit, eh bien cet aspect des choses n’a pas échappé à la dite
manifestation. En dépit des instruments « rudimentaires » que
possèdent les deux chorales de la placent, les jeunes gens savent chanter et
ont le goût de bien louer le Seigneur, et voilà ce qui m’a le plus ému bien que
mon état de santé ne m’a pas permis de leur tenir compagnie jusqu’à la fin.
Oui, « au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi le
Seigneur » dira le Psalmiste.
A
l’issue de cette fête, j’ai eu la certitude que ce qui fait la beauté et
l’harmonie de la vie, ce n’est pas l’endroit qui nous paraîtrait favorable de
visu, mais les individualités qui y habitent. Toute fois, il reste beaucoup à
faire surtout dans le cadre de l’auto-prise en charge des chorales, et le père
administrateur paroissial, les deux pères vicaires paroissiaux et le frère
stagiaire y
songent déjà. Bonne fête à tous les amoureux de la musique.
Puissent ceux qui ont reçu le don de chanter magnifier le Seigneur. Mes maîtres
de musique (Abbé Gérard Kilambwe et père Théophile Mwamba) me disaient :
« nous portons un don précieux, mais dans un pot d’argile ». et saint
Augustin d’ajouter : « Qui bene cantat, bis orat ».
De notre confrère
Benjamin SAVU, stagiaire annuel à Kalamba.
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