La fête de Sainte Césile à saint
Michel Kalamba
La
journée du 22 Novembre 2013 restera marquée dans le chef des chrétiens de
Kalamba. En effet, cette date marque la commémoration de la fête de sainte
Césile, patronne des musiciens en général, et ceux de kalamba en particulier.
Le psalmiste dit à propos : « Je te rendrai grâce parmi les peuples
Seigneur et jouerai mes hymnes en tout Pays »
Déroulement
Le
tout a débuté avec la messe qui a commencé à 16h et qui a été célébrée par le
père Jean-Bosco Kanteng, administrateur paroissial. Les deux chorales de la
place à savoir saint Michel et sainte Césile ont animé la messe. Dans son
homélie, le prêtre s’est evertué à lever l’équivoque au sujet au sujet de la
sainte Césile qui, pour d’aucuns, la cérémonie ne concernait que la chorale
sainte Césile, alors qu’il en est autrement.
Après la messe, il y a eu concert
dehors, à côté de l’Eglise. Tour à tour, chacune de deux chorales s’est
produite et tout le conseil paroissial de saint Michel était présent sans oublier
les sœurs salvatoriennes, les maîtresses du Lycée Albert Ihle ainsi que les
nombreux paroissiens issus de tous les quatre coins de Kalamba.
Que
retenir de cet événement ?
Si
la musique est l’art de combiner les sons de manière agréable à l’oreille et intéressante
à l’esprit, eh bien cet aspect des choses n’a pas échappé à la dite
manifestation. En dépit des instruments « rudimentaires » que
possèdent les deux chorales de la placent, les jeunes gens savent chanter et
ont le goût de bien louer le Seigneur, et voilà ce qui m’a le plus ému bien que
mon état de santé ne m’a pas permis de leur tenir compagnie jusqu’à la fin.
Oui, « au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi le
Seigneur » dira le Psalmiste.
A
l’issue de cette fête, j’ai eu la certitude que ce qui fait la beauté et
l’harmonie de la vie, ce n’est pas l’endroit qui nous paraîtrait favorable de
visu, mais les individualités qui y habitent. Toute fois, il reste beaucoup à
faire surtout dans le cadre de l’auto-prise en charge des chorales, et le père
administrateur paroissial, les deux pères vicaires paroissiaux et le frère
stagiaire y
songent déjà. Bonne fête à tous les amoureux de la musique.
Puissent ceux qui ont reçu le don de chanter magnifier le Seigneur. Mes maîtres
de musique (Abbé Gérard Kilambwe et père Théophile Mwamba) me disaient :
« nous portons un don précieux, mais dans un pot d’argile ». et saint
Augustin d’ajouter : « Qui bene cantat, bis orat ».
De notre confrère
Benjamin SAVU, stagiaire annuel à Kalamba.
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