mardi 10 décembre 2013

EVENEMENT: La fête de sainte Cécile à saint Michel Kalamba



La fête de Sainte Césile à saint Michel Kalamba

La journée du 22 Novembre 2013 restera marquée dans le chef des chrétiens de Kalamba. En effet, cette date marque la commémoration de la fête de sainte Césile, patronne des musiciens en général, et ceux de kalamba en particulier. Le psalmiste dit à propos : « Je te rendrai grâce parmi les peuples Seigneur et jouerai mes hymnes en tout Pays »
Déroulement
Le tout a débuté avec la messe qui a commencé à 16h et qui a été célébrée par le père Jean-Bosco Kanteng, administrateur paroissial. Les deux chorales de la place à savoir saint Michel et sainte Césile ont animé la messe. Dans son homélie, le prêtre s’est evertué à lever l’équivoque au sujet au sujet de la sainte Césile qui, pour d’aucuns, la cérémonie ne concernait que la chorale sainte Césile, alors qu’il en est autrement. 
Après la messe, il y a eu concert dehors, à côté de l’Eglise. Tour à tour, chacune de deux chorales s’est produite et tout le conseil paroissial de saint Michel était présent sans oublier les sœurs salvatoriennes, les maîtresses du Lycée Albert Ihle ainsi que les nombreux paroissiens issus de tous les quatre coins de Kalamba.
Que retenir de cet événement ?
Si la musique est l’art de combiner les sons de manière agréable à l’oreille et intéressante à l’esprit, eh bien cet aspect des choses n’a pas échappé à la dite manifestation. En dépit des instruments « rudimentaires » que possèdent les deux chorales de la placent, les jeunes gens savent chanter et ont le goût de bien louer le Seigneur, et voilà ce qui m’a le plus ému bien que mon état de santé ne m’a pas permis de leur tenir compagnie jusqu’à la fin. Oui, « au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi le Seigneur » dira le Psalmiste.
A l’issue de cette fête, j’ai eu la certitude que ce qui fait la beauté et l’harmonie de la vie, ce n’est pas l’endroit qui nous paraîtrait favorable de visu, mais les individualités qui y habitent. Toute fois, il reste beaucoup à faire surtout dans le cadre de l’auto-prise en charge des chorales, et le père administrateur paroissial, les deux pères vicaires paroissiaux et le frère stagiaire y
songent déjà. Bonne fête à tous les amoureux de la musique. Puissent ceux qui ont reçu le don de chanter magnifier le Seigneur. Mes maîtres de musique (Abbé Gérard Kilambwe et père Théophile Mwamba) me disaient : « nous portons un don précieux, mais dans un pot d’argile ». et saint Augustin d’ajouter : « Qui bene cantat, bis orat ».


                         De notre confrère Benjamin SAVU, stagiaire annuel à Kalamba.

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