mercredi 25 décembre 2013

FETE DE NOEL

NOËL, quid ?

Noël est fête dans la nuit du 24 au 25 décembre et le 25 toute la journée. En tant que fête chrétienne, elle commémore chaque année la naissance de Jésus de Nazareth et est célébrée le 25 Décembre dans les calendriers grégorien et julien. À l'origine, il existait à cette date des festivités païenne marquant le solstice d'hiver, symbole de la renaissance du soleil. L’Église apostolique arménienne a gardé la tradition plus antique de célébrer au 6 janvier les deux fêtes de la Nativité et de Epiphanie.

Au XXIe siècle, la période entourant Noël (dite « période des fêtes » en contexte séculier) revêt un aspect commercial largement non religieux et dans certains pays, le jour de Noël est férié. Dans cet esprit, Noël devient une fête à connotation folklorique, caractérisée par un regroupement des cellules familiales autour d'un repas et d'un échange de cadeaux autour du sapin traditionnel.

                 "Noël, c’est la naissance de Jésus, le Fils de Dieu, le Christ.
Nous avons la certitude qu’en venant partager la vie des hommes, Dieu se fait proche de nous. Aujourd’hui, Jésus continue de nous rejoindre à travers les circonstances de notre vie. Dieu se fait proche de chacun et en particulier de ceux qui sont dans la misère, la solitude, l’abandon, ceux qui sont découragés, malades, sans espérance. Au pied de la crèche, nous remercions le Seigneur pour sa présence à nos côtés." 

Ignace MUKEMBE

L ' ENFANT JESU

  UN ENFANT NOUS EST NE, UN FILS NOUS EST DONNE

Noël. Un mot magique, plein d’espoir, de joie, de nostalgie, parfois de souffrance aussi. Qu’est-ce qu’on y fête ? La naissance d’un enfant : Jésus de Nazareth, né à Bethléem. «Aujourd'hui vous est né le sauveur ! » disent les anges aux bergers.
Noël, fête de joie et d’espérance : si le Créateur vient vivre avec ses créatures, alors l’avenir peut être différent… Fêter Noël, c’est faire une place à Dieu qui vient vers l’homme sans tambour ni trompette ; il vient dans les cris d’un enfant qui demande juste à être aimé…

Depuis hier la communauté Salvator/Tshabula organise en son sein des messes pour célébrer la venue de l'homme Dieu, le l'enfant de Nazareth. pour la veillée de noël, une messe, débutée à 20 H 00, a été dite par le Père Didier LONGWA, et animée par les frères salvatoriens. grande est la joie qui se manifesté dans l'assemblée. La naissance de l'enfant de Bethléem, est une préoccupation si importante dans la vie de nous chrétiens. Pour la préparation de se jour si grandiose, l’Eglise notre mère nous a donnée quatre semaines de préparation. A chacun de voir, comment été sa préparation.

Et en ce matin, une autre messe, dite par le père Emmanuel PANGANI, et animée par la chorale LUTHEN. la joie été incessante dans le chef des chrétiens de Tshabula. tous chantant et dansant au rythme de la chorale: "Yesu alipo zaliwa mu bethléem..." débutée à 9h00', la messe a prit fin vers 11H07'. en fait, qui sont les personnages de la nativité?

Une crèche présente les personnages de la Nativité, tels que le récit des Évangiles les fait connaître : L’Enfant-Jésus, la Vierge Marie, saint Joseph, les anges, qui chantent la gloire du Rédempteur et la paix donnée aux hommes de bonne volonté, les bergers. Le bœuf et l’âne appartiennent à la tradition : leur place a paru naturelle dans une étable.

 

Temps de Noël, Temps du partage

" NOËL 2013 "

Joyeuses Fêtes à toutes !

Ignace MUKEMBE

mardi 24 décembre 2013

RELIGION: Les textes de la messe du 25 Décembre, Messe du Jour


Les textes de noël à la messe du jour le 25 Décembre

Alléluia celui que nous attendions, que la Loi et les prophètes ont annoncé est né réjouissons-nous.

 

Première Lecture du livre d’Isaïe 52, 7-10

Dans un contexte de souffrance et de l’esclavage de l’exil, le prophète Isaïe annonce un message de paix à son peuple : comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle qui annonce le salut et la paix. Il présente l’arrivée d’un messie prochain qui les libérera de la souffrance ; ainsi dit-il : Eclatez en cri de joie, ruines de Jérusalem, car le seigneur a consolé son peuple, il rachète Jérusalem. L’arrivée de ce sauveur apportera le salut, pas seulement à Israël, mais aussi à toutes les nations. Qui est cette bonne nouvelle de paix ?

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Bonne Nouvelle de Jésus-Christ selon saint Jean 1, 1-18

Cette bonne nouvelle c’est Jésus-Christ, ce Verbe de Dieu qui s’est fait chair et dont parle le prologue de saint Jean.

Jean, différent des synoptiques, aborde la question de la nativité pas de façon historique, mais de façon théologique. Jean qui écrit après les trois premiers évangélistes qui insistent sur le Christ historique. Quant à lui, il veut présenter un Christ spirituel, ce qu’il est par rapport à son Père et surtout ce qu’il est Christ et Seigneur de sorte que ceux qui croient en lui sont sauvés ; cependant on ne manquera pas de trouver un sens historique chez l’apôtre, mais ce n’est pas cela sa visée directe.

C’est dans ce sens que nous observons dans son récit de la nativité une réflexion tout à fait théologique. Il commence son évangile par un terme originel : au commencement était le Verbe. Il place le Christ au commencement, à la création ; il le présente en relation avec son Père. Le terme logos qu’il utilise pour parler de lui montre en fait qu’il s’adresse à un auditoire grec qui niait probablement la divinité de Jésus (la gnose). Le logos, la parole de Dieu qui est Jésus était auprès de Dieu et il était Dieu déjà au commencement. C’est donc par lui que tout s’est fait. Dans le livre de la Genèse il est affirmé que Dieu a créé par la parole et cette parole c’est Jésus-Christ. C’est dans ce sens même que Jésus a le droit d’affirmer qu’il fut avant qu’Abraham ne soit. Et le Verbe était la vraie lumière qui éclaire l’homme en venant dans ce monde obscurci par le péché. Malheureusement le monde ne l’a pas reconnu parce qu’on l’a tué le rejetant comme un bandit. Mais tous ceux qui l’ont reconnu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu. C’est le cas de tous les baptisés, ils sont non seulement créatures de Dieu, mais par leur naissance dans la mort et la résurrection de Jésus, ils deviennent enfants de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il habité parmi nous et nous avons vu sa gloire. Le Verbe dont Jean parle, c’est ce Jésus qui est né dans une mangeoire et qui vient nous libérer de nos péchés, il est l’unique voix à travers laquelle Dieu parle, il suffit tout simplement de croire en lui pour que nous voyions sa gloire. C’est aussi ce que la deuxième lecture nous présente.

 

Deuxième lecture : lecture  de la lettre aux Hébreux  1, 1-6

Si dans le passé Dieu a parlé à travers nos pères, les prophètes, nos ancêtres de bonne volonté, dans ce temps où nous sommes, il nous parle à travers son Fils ; celui-là qui est né de la Vierge Marie à Bethléem. Cette lettre place Jésus au début de tout : par lui il a créé les mondes. C’est lui l’image de Dieu, le reflet resplendissant de la gloire du Père ; l’image parfait de son être. Ce Jésus de Nazareth est l’image de Dieu, l’accomplissement de tous les messages des pères et des prophètes. Ce Jésus qui nous révèle l’image amoureux du Père nous a aussi libérés de nos péchés. Après avoir accompli sa tache sur terre, il retourne au père où il a une place de choix à côté de lui, parce qu’il est l’unique à qui Dieu a dit : tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré. Tous, même les anges se prosternent devant lui.

 

Michel LEMBE sds

RELIGION: Les textes de Noël, messe de la nuit


Les textes de noël à la messe de la nuit

Alléluia celui que nous attendions, que la Loi et les prophètes ont annoncé est né réjouissons-nous.

 

Première Lecture du livre d’Isaïe 9, 1-6

Isaïe commence ses paroles dans ces mots : le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière… car un enfant nous est né, un fils nous est donné, l’insigne du pouvoir est sur ses épaules. De quel enfant Isaïe parlait-il ? Certes, il parlait d’un enfant de la dynastie davidique qui naîtrait et qui serait responsable dans la gestion de ses relations avec Dieu et dans celle de ses relations avec l’extérieur. En effet, les rois d’Israël ou en précision, de Judas, ont manqué ces qualités dans leur gestion. Dans ce sens, c’est l’irresponsabilité du roi Akhaz qui fait objet de ces paroles. C’est dans ce sens qu’il s’appuie sur le signe de l’Emmanuel, signe de victoire, d’un roi puissant. Ce signe qu’il a annoncé déjà dans une des lectures de l’Avent : voici qu’une vierge est enceinte et elle enfantera un fils, on l’appellera Emmanuel (Dieu-avec-nous) (Is 7, 14-16). De quelle vierge parlait-il et de quel enfant parlait-il ? Dans ce sens, il parlait de la femme d’Akhaz de laquelle est né Ezéchias. Historiquement Ezéchias a été un roi d’une foi exceptionnelle et par conséquent, il a bien géré Juda.

Selon certains exégètes, le neuvième chapitre d’Isaïe a été réinterprété à l’époque de l’exil et donc après la mort d’Ezéchias. Les rois qui l’ont suivi ont été aussi irresponsables et manquaient la condition sine qua non pour une direction sérieuse, il s’agit de la foi en Dieu ; c’est le cas de Manassé, et d’autres qui lui ont succédé. Dans ce sens, et surtout avec la croyance messianique qu’ils ont eu certainement par leur contact avec les babyloniens, les interprétateurs donnent un autre sens à ce passage. Nous sommes dans un contexte de souffrance d’esclavage, le livre d’Isaïe qui est lu par les juifs et surtout ce passage garde comme à l’époque d’Akhaz (avant l’exil) un sens de consolation, mais aussi de promesse d’un messie qui n’a pas le même sens que le roi messianique de la dynastie davidique. Ce messie sera prêtre sauvera et dominera tous les peuples.

Peu importe que le texte soit écrit avant l’exil ou interprété pendant l’exil, dans tous les deux cas, il garde le sens de consolation dans un contexte de désespoir. Dans un contexte de souffrance de son peuple, Isaïe donne un message messianique qui éclaire l’obscurité de son peuple et qui lui donne par conséquent espoir de vivre. En effet, il commence par dire : le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur les habitants du pays de l’ombre une lumière a resplendi. C’est la joie, car la souffrance est finie, notre sauveur, celui que nous attendions et qui nous sortira de notre malheur est né. Tout pouvoir lui est sur ses épaules ; son nom est : merveilleux-conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince de la Paix. Par lui la paix régnera dans le monde entier. Qui est ce prince de la paix ? L’Evangile nous donnera des amples précisions sur cette question.

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Bonne Nouvelle de Jésus-Christ selon saint Luc 2, 1-14

Cet enfant qui nous attendions et que les prophéties d’Isaïe ont annoncé c’est Jésus, fils de Marie de Nazareth. C’est lui l’Emmanuel. L’évangile de ce soir nous raconte l’histoire de sa naissance. Nous sommes donc à l’époque de l’empereur Auguste qui ordonna le recensement. Et c’est à l’époque où Quirinius était gouverneur de Syrie que ce premier recensement eut lieu. Ces deux mentions, nous vous signalons en passant, ont été avec celle des martyrs de saints innocents par Hérode à la base d’une nouvelle datation de la naissance de Jésus. Pour les uns, à la suite de la mort d’Hérode dont la naissance est située quelques années plus tôt situent cette naissance vers l’an 4 avant notre ère ; d’autres, à la suite du recensement de Quirinius la poussent un peu plus loin vers les années 6 ou 7 avant notre ère.

Joseph prit sa femme pour monter en Judée, car il est de la famille davidique précisément dans la ville de Bethléem pour le recensement. Jésus est de la famille davidique par Joseph qui est son père. C’est donc  une réalisation de la promesse messianique qui disait que le messie viendrait de la dynastie davidique. Pendant leur séjour là, la grossesse de Marie était à terme et elle mit au monde un fils. Ce fils qui est né malheureusement (dans une mangeoire des bêtes), car il n’avait pas de place dans la salle commune est celui-là le sauveur. C’est un message très fort pour nous, car Dieu est né dans une simplicité exceptionnelle. Il nous apprend aussi à être humble comme lui l’a fait dans sa naissance. Et ce sont les gens de la basse classe qui l’ont accueilli : les bergers.

Notre sauveur est né dans la simplicité pour nous sauver de la puissance du mal. Seule la douceur, la simplicité, l’humilité peuvent combattre la puissance du mal. La force est combattue par la faiblesse ; ainsi la haine sera combattue par l’amour, l’orgueil par l’humilité, la puissance par la douceur, la guerre par la paix. Le sauveur qui est né vient nous apprendre la faiblesse comme un moyen pour combattre la puissance. Ainsi, nos conflits, toutes les guerres dans le monde  entier, les violes, les tueries … n’ont qu’un antidote, c’est l’amour. Qui veut la paix ne prépare pas la guerre, mais prépare l’amour. C’est cela que nous découvrons dans la deuxième lecture.

Deuxième lecture : lecture  de la lettre de saint Paul apôtre à Tite  2, 11-14

La grâce de Dieu s’est manifestée en nous par le salut que le Christ nous amène. C’est en elle que nous apprenons à rejeter le péché d’ici-bas pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux. Pour vivre ainsi, apprenons donc les qualités de cet enfant qui se résument dans l’amour. Si nous voulons vivre dans la joie et la paix, cherchons à aimer comme cet enfant qui a accepté de quitter son bonheur divin en prenant notre condition humaine pour nous sauver. Il nous a aimés profondément et veut que nous nous aimions aussi les uns les autres dans l’humilité et la simplicité selon que lui-même a accepté de naitre dans un endroit très simple.

 

Michel LEMBE sds

vendredi 20 décembre 2013

RELIGION: Interprétation des texte du quatrième dimanche de l'Avent année A


Quatrième dimanche de l’avent année A

Lecture du livre d’Isaïe 7, 10-16

Isaïe demande à Akhaz, roi de Juda qu’il demande un signe à Dieu, celui-ci, un homme humble, refuse de mettre à l’épreuve son Dieu et ne veut pas demander le signe. Isaïe lui-même annonce le signe en disant dans ces mots : Le Seigneur lui-même vous donnera le signe : voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel (c’est-à-dire Dieu-avec-nous). Cet Emmanuel viendra certainement sauver Juda de ses ennemis qui l’entourent à l’époque ; car nous sommes à l’époque où Ephraïm est dans les mains des ennemis et cela a vraiment bouleversé le roi Akhaz (Is 7, 1-3). Dans la mentalité juive, Emmanuel est signe de victoire (Is 7, 9) ; mais une victoire militaire sur les ennemis. Cette victoire amènera le calme dans le pays et mettra à genoux toutes les nations et Israël sera au trône. Malheureusement, les attaques extérieures n’ont pas finies, Israël est resté toujours sous la domination de grandes puissances jusqu’à l’époque de Jésus où les romains y avaient installés leur hégémonie. Qui est en réalité l’Emmanuel ? L’Evangile va nous aider à répondre à cette préoccupante question.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1, 18-24

Pour nous chrétiens, la jeune femme dont parlait Isaïe, c’est la Vierge Marie qui, sous l’action de l’Esprit Saint est enceinte. Cette jeune femme devrait être accordée en mariage à Joseph. Comme c’était le cas chez eux, une femme qui se prostitue fait la honte de tout le monde, par conséquent, elle doit être indexée et lapidée en publique ; la loi disait : Quand un homme commet l’adultère avec une femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lv 20, 10). Joseph qui devait la prendre en mariage connaissait cette loi pénale ; mais parce qu’il était juste, il décide de la répudier en secret. Mais l’ange du Seigneur lui apparut en songe pour dévier ce plan malheureux : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie pour épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un Fils auquel on donnera le nom de Jésus. Quel est le travail de cet enfant ? Son travail est de sauver son peuple, mais pas de la servitude de ses voisins, mais du péché. Jésus est venu révéler l’image amoureuse du Père qui enlève le péché du monde ; il est venu réconcilier le monde avec le Père ; restaurer la beauté originelle où il y avait l’harmonie entre le ciel et la terre. Sauver du péché, c’est toujours et déjà sauver de la servitude de la souffrance, car un monde d’amour est un monde où il y aura tolérance mutuelle, où il y aura la paix, la joie et par conséquent pas de guerres ni de dominations. C’est dans ce sens qu’en lui s’accomplissent les paroles prononcées par le prophète Isaïe au moins cinq siècles avant son arrivée : Voici que la vierge concevra et elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel, Dieu-avec-nous. C’est Jésus de Nazareth, fils de Marie et de Joseph qui est l’Emmanuel annoncé par le prophète. Cet Emmanuel qui est signe de victoire, mais une victoire non pas militaire (victoire passagère), mais une victoire sur le mal qui ronge le monde et le détruit (victoire éternelle). Vaincre le mal, c’est vaincre aussi toutes les conséquences du mal : les guerres, les injustices, la haine, … c’est ce que saint Paul affirme aussi dans sa lettre aux romains dans la deuxième lecture.

Deuxième lecture : commencement  de la lettre de saint Paul Apôtre aux romains   1, 1-7

Saint Paul commence sa lettre aux romains en reconnaissant en Jésus celui qui a été annoncé par les prophètes dans les saintes Ecritures. Il nomme Jésus-Christ bonne nouvelle. En le nommant ainsi, il affirme en réalité qu’il est celui que le peuple attendait et que les prophètes ont annoncé ; c’est lui l’Emmanuel, le signe de victoire qui apporte la paix au monde. C’est lui dont Isaïe a parlé, car l’Esprit du Seigneur est sur lui. C’est de lui qu’il a reçu la mission d’annoncer cette bonne nouvelle qui est en réalité lui-même Jésus Christ. Aujourd’hui, l’Eglise a l’unique mission d’annoncer et d’apporter ce Jésus sauveur à toutes les nations. C’est parce que celui-ci sauve les nations de la servitude du péché, du mal et les conduit ainsi au salut ; le mal ne peut être combattu que par Jésus-Christ sauveur, il n’y aura pas de paix, de joie en dehors de ce dernier qui est la source de victoire.

 

                                                                        Michel LEMBE SDS

 

RELIGION; Interprétation des textes du troisième dimanche de l'Avent


Troisième dimanche de l’avent année A

Lecture du livre d’Isaïe 35, 2-11

Les voisins d’Israël sont en train de le terroriser par leurs forces militaires ;  malheureusement ses rois à l’intérieur du pays, croient résoudre le problème par des alliances avec l’extérieur pour attaquer militairement leurs terroristes. Isaïe, un homme qui sait bien lire les signes de temps et qui sait bien interpréter le message de Dieu refuse ces alliances. C’est même dans cette logique qu’il écrit cette lecture. Voyant la misère de son peuple face à ces terroristes extérieurs et face à ces rois irresponsables, il donne un message d’espérance qui est celui du messie. Ainsi dit-il que toutes les souffrances vont finir quand le messie viendra. Son peuple qui souffre est comparé à une terre aride, à un désert, terre de la soif. Encourageant son peuple, il lui présente un message de joie : que cette terre se réjouisse, car la gloire du Liban lui est donnée. Il demande ainsi à son peuple de tenir fort face à cette souffrance : prenez courage, ne craignez pas. Quand Dieu viendra c’est la vengeance, ça sera sa revanche.

Les deux termes vengeance et revanche nous donnent l’image d’un Dieu qui détruit ses ennemis ; cette image est différente de celle que Jésus nous a présentée à savoir, un Dieu doux, humble, patient. Pourquoi cela ? Cela se comprend si l’on se situe dans le contexte de l’écrivain sacré. En effet, les juifs, nous devons l’affirmer, avaient l’idée du Messie qui viendrait pour sauver le monde, mais n’en avaient pas une connaissance claire. Le Messie qu’ils attendaient serait un roi puissant administrativement et militairement et ainsi, il dominerait sur toutes les nations. Mais ce Messie accomplirait aussi des signes messianiques : des miracles. C’est ce que le prophète Isaïe annonce : les yeux des aveugles s’ouvrirons, les sourds entendront, les muets parleront, le boiteux bondira comme un cerf… Ainsi la joie reviendra.

Ces signes messianiques se sont réalisés en Jésus-Christ, le serviteur souffrant qu’Isaïe a annoncé dans son troisième livre cette fois-là. Nous allons découvrir cela dans l’Evangile à travers la question du Baptiste : Es-tu le Messie que nous attendions ou bien devons-nous en attendre un autre ?

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 2-11

Dans la souffrance de la prison et apprenant certainement d’eux les signes messianiques de lui, Jean-Baptiste envoie ses disciples demander à Jésus : Es-tu le Messie qu’on attendait ou bien devons-nous en attendre un autre ?

Cette question renferme la vision des juifs, peuple du Baptiste, sur le Messie, à savoir : la puissance, la vengeance envers les méchants, mais aussi les merveilleux, les signes messianiques, les miracles.

Jean-Baptiste se voit en prison, mais apprend que les signes messianiques se réalisent à travers celui qu’il a annoncé comme agneau de Dieu. Curieusement, ce Messie qu’il a annoncé ne vient pas le libérer en prison, alors que selon les signes messianiques, les captifs seraient libérés. Il a un peu de complications dans sa tête quant à ce Messie ; dans ce sens il s’interroge s’il est le Messie qu’ils attendaient ou il faut un autre. C’est ce qui nous arrive souvent dans le quotidien de notre vie. Il arrive que le chrétien entre en doute quant à Dieu ; alors qu’il s’engage dans une vie vertueuse, mais un contraste se réalise dans sa vie, il reste miséreux, il ne trouve pas ce dont il a besoin pour sa vie. Il prie quotidiennement, aide les pauvres, mène une vie droite, mais il demeure malheureux dans la vie. Dans ce sens, comme le Baptiste, il se demande s’il vaut encore la peine de continuer à servir le Seigneur ou bien faut-il faire comme tout le monde. Comment expliquer ce contraste ? Le Christ, pourquoi n’a-t-il pas sauvé le Baptiste qui l’a même annoncé ?

Parce que le temps du Baptiste était fini et il revenait à lui de comprendre la volonté de Dieu et de s’y jeter tout simplement. Mais ce Christ qui n’a pas sauvé le Baptiste a au moins sauvé d’autres infirmes dont nous avons entendu parler dans l’Evangile : allez lui raconter ce que vous avez vu et entendu : les sourds entendent, les aveugles voient, les boiteux marchent. Dans cette façon d’agir du Christ il y a un message qui nous est adressé : c’est évident que le Christ est venu et il viendra encore de manière commémorative le jour de Noël pour nous apporter le salut qui commence par le bonheur dans  ce monde qui passera à travers des signes et des miracles ; et dans ce sens le chrétien c’est quelqu’un qui vit avec le Christ et donc quelqu’un qui vit dans le bonheur intérieur (la paix, la tranquillité) et extérieur (le confort matériel par son travail juste qu’il apprend du Christ) dans cette vie jusqu’à ce qu’il reviendra pour le sauver définitivement dans sa parousie. Mais aussi Jésus veut nous faire comprendre que même s’il est venu pour nous accorder le salut et le bonheur, c’est toujours par sa volonté qui n’est jamais un mal pour nous. S’il ne sauve pas le Baptiste, c’est parce que ce n’est pas cela sa volonté. S’il ne nous donne pas ce dont nous avons besoin, c’est aussi parce que ce n’est pas sa volonté ; sa volonté étant toujours celle de nous donner ce qui nous fera du bien ; il ne nous donnera pas ce qui nous fera mal. Peut-être que s’il nous donnait le voiture que nous lui demandons, nous aurons un accident et nous laisserons nos enfants périr ; peut-être s’il nous donnait l’argent dont nous avons besoin nous nous perdrons… Soyons sûr que lui qui connaît le secret le plus intime de nous-mêmes et surtout de l’évolution de la vie ; il ne peut pas nous donner un serpent quand nous avons besoin du pain. Frères et sœurs, quand nous prions et nous nous engageons au travail pour obtenir ce dont nous avons besoin pour notre vie et que nous n’obtenons pas cela, jetons-nous dans la volonté de Dieu, parce que lui seul sait pourquoi il ne nous donne pas cela. C’est dans ce sens que saint Jacques parle de la patience dans la deuxième lecture.

 

Deuxième lecture : lecture  de la lettre de saint  Jacques  5, 7-10

Jacques nous donne un moyen de vivre la volonté de Dieu : c’est la patience. Il la compare à celle du cultivateur qui attend les produits précieux de son travail. Le menuisier, le potier, le charpentier, le mineur, etc. gagnent leurs revenus dès qu’ils finissent leurs œuvres,  peu importe l’échéance : trois jours, une semaine, un mois, … Mais le cultivateur mange le fruit de son travail seulement quand cela sera mûr ; selon la culture, il y a des échéances qui ne dépendent pas de lui, mais de cette culture : deux mois, trois mois, un an, … dans ce sens il lui est demandé une certaine patience pour obtenir ce dont il a besoin.

Ainsi, doit être la patience de celui qui croit en Jésus et qui prie ; il demande ce dont il a besoin à son Dieu, il travaille pour l’obtenir, mais aussi se jette dans la volonté de Dieu qui lui donnera ce dont il a besoin nécessairement. S’il ne le reçoit pas maintenant, qu’il garde patience, il l’aura un jour ; tout en sachant que Dieu ne nous donnera pas ce qui nous fera mal.

 

                                                                        Michel LEMBE SDS

 

RELIGION : Interprétation des textes du quatrième dimanche de l'Avent


Quatrième dimanche de l’avent année A

Lecture du livre d’Isaïe 7, 10-16

Isaïe demande à Akhaz, roi de Juda qu’il demande un signe à Dieu, celui-ci, un homme humble, refuse de mettre à l’épreuve son Dieu et ne veut pas demander le signe. Isaïe lui-même annonce le signe en disant dans ces mots : Le Seigneur lui-même vous donnera le signe : voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel (c’est-à-dire Dieu-avec-nous). Cet Emmanuel viendra certainement sauver Juda de ses ennemis qui l’entourent à l’époque ; car nous sommes à l’époque où Ephraïm est dans les mains des ennemis et cela a vraiment bouleversé le roi Akhaz (Is 7, 1-3). Dans la mentalité juive, Emmanuel est signe de victoire (Is 7, 9) ; mais une victoire militaire sur les ennemis. Cette victoire amènera le calme dans le pays et mettra à genoux toutes les nations et Israël sera au trône. Malheureusement, les attaques extérieures n’ont pas finies, Israël est resté toujours sous la domination de grandes puissances jusqu’à l’époque de Jésus où les romains y avaient installés leur hégémonie. Qui est en réalité l’Emmanuel ? L’Evangile va nous aider à répondre à cette préoccupante question.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1, 18-24

Pour nous chrétiens, la jeune femme dont parlait Isaïe, c’est la Vierge Marie qui, sous l’action de l’Esprit Saint est enceinte. Cette jeune femme devrait être accordée en mariage à Joseph. Comme c’était le cas chez eux, une femme qui se prostitue fait la honte de tout le monde, par conséquent, elle doit être indexée et lapidée en publique ; la loi disait : Quand un homme commet l’adultère avec une femme de son prochain, ils seront mis à mort, l’homme adultère aussi bien que la femme adultère (Lv 20, 10). Joseph qui devait la prendre en mariage connaissait cette loi pénale ; mais parce qu’il était juste, il décide de la répudier en secret. Mais l’ange du Seigneur lui apparut en songe pour dévier ce plan malheureux : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie pour épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle mettra au monde un Fils auquel on donnera le nom de Jésus. Quel est le travail de cet enfant ? Son travail est de sauver son peuple, mais pas de la servitude de ses voisins, mais du péché. Jésus est venu révéler l’image amoureuse du Père qui enlève le péché du monde ; il est venu réconcilier le monde avec le Père ; restaurer la beauté originelle où il y avait l’harmonie entre le ciel et la terre. Sauver du péché, c’est toujours et déjà sauver de la servitude de la souffrance, car un monde d’amour est un monde où il y aura tolérance mutuelle, où il y aura la paix, la joie et par conséquent pas de guerres ni de dominations. C’est dans ce sens qu’en lui s’accomplissent les paroles prononcées par le prophète Isaïe au moins cinq siècles avant son arrivée : Voici que la vierge concevra et elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel, Dieu-avec-nous. C’est Jésus de Nazareth, fils de Marie et de Joseph qui est l’Emmanuel annoncé par le prophète. Cet Emmanuel qui est signe de victoire, mais une victoire non pas militaire (victoire passagère), mais une victoire sur le mal qui ronge le monde et le détruit (victoire éternelle). Vaincre le mal, c’est vaincre aussi toutes les conséquences du mal : les guerres, les injustices, la haine, … c’est ce que saint Paul affirme aussi dans sa lettre aux romains dans la deuxième lecture.

Deuxième lecture : commencement  de la lettre de saint Paul Apôtre aux romains   1, 1-7

Saint Paul commence sa lettre aux romains en reconnaissant en Jésus celui qui a été annoncé par les prophètes dans les saintes Ecritures. Il nomme Jésus-Christ bonne nouvelle. En le nommant ainsi, il affirme en réalité qu’il est celui que le peuple attendait et que les prophètes ont annoncé ; c’est lui l’Emmanuel, le signe de victoire qui apporte la paix au monde. C’est lui dont Isaïe a parlé, car l’Esprit du Seigneur est sur lui. C’est de lui qu’il a reçu la mission d’annoncer cette bonne nouvelle qui est en réalité lui-même Jésus Christ. Aujourd’hui, l’Eglise a l’unique mission d’annoncer et d’apporter ce Jésus sauveur à toutes les nations. C’est parce que celui-ci sauve les nations de la servitude du péché, du mal et les conduit ainsi au salut ; le mal ne peut être combattu que par Jésus-Christ sauveur, il n’y aura pas de paix, de joie en dehors de ce dernier qui est la source de toute victoire.

 

                                                                        Michel LEMBE SDS

 

 

vendredi 13 décembre 2013

RELIGION: Interprétation des textes du troisième dimanche de l'Avent année A


Troisième dimanche de l’avent année A

Lecture du livre d’Isaïe 35, 2-11

Les voisins d’Israël sont en train de le terroriser par leurs forces militaires ;  malheureusement ses rois à l’intérieur du pays, croient résoudre le problème par des alliances avec l’extérieur pour attaquer militairement leurs terroristes. Isaïe, un homme qui sait bien lire les signes de temps et qui sait bien interpréter le message de Dieu refuse ces alliances. C’est même dans cette logique qu’il écrit cette lecture. Voyant la misère de son peuple face à ces terroristes extérieurs et face à ces rois irresponsables, il donne un message d’espérance qui est celui du messie. Ainsi dit-il que toutes les souffrances vont finir quand le messie viendra. Son peuple qui souffre est comparé à une terre aride, à un désert, terre de la soif. Encourageant son peuple, il lui présente un message de joie : que cette terre se réjouisse, car la gloire du Liban lui est donnée. Il demande ainsi à son peuple de tenir fort face à cette souffrance : prenez courage, ne craignez pas. Quand Dieu viendra c’est la vengeance, ça sera sa revanche.

Les deux termes vengeance et revanche nous donnent l’image d’un Dieu qui détruit ses ennemis ; cette image est différente de celle que Jésus nous a présentée à savoir, un Dieu doux, humble, patient. Pourquoi cela ? Cela se comprend si l’on se situe dans le contexte de l’écrivain sacré. En effet, les juifs, nous devons l’affirmer, avaient l’idée du Messie qui viendrait pour sauver le monde, mais n’en avaient pas une connaissance claire. Le Messie qu’ils attendaient serait un roi puissant administrativement et militairement et ainsi, il dominerait sur toutes les nations. Mais ce Messie accomplirait aussi des signes messianiques : des miracles. C’est ce que le prophète Isaïe annonce : les yeux des aveugles s’ouvrirons, les sourds entendront, les muets parleront, le boiteux bondira comme un cerf… Ainsi la joie reviendra.

Ces signes messianiques se sont réalisés en Jésus-Christ, le serviteur souffrant qu’Isaïe a annoncé dans son troisième livre cette fois-là. Nous allons découvrir cela dans l’Evangile à travers la question du Baptiste : Es-tu le Messie que nous attendions ou bien devons-nous en attendre un autre ?

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11, 2-11

Dans la souffrance de la prison et apprenant certainement d’eux les signes messianiques de lui, Jean-Baptiste envoie ses disciples demander à Jésus : Es-tu le Messie qu’on attendait ou bien devons-nous en attendre un autre ?

Cette question renferme la vision des juifs, peuple du Baptiste, sur le Messie, à savoir : la puissance, la vengeance envers les méchants, mais aussi les merveilleux, les signes messianiques, les miracles.

Jean-Baptiste se voit en prison, mais apprend que les signes messianiques se réalisent à travers celui qu’il a annoncé comme agneau de Dieu. Curieusement, ce Messie qu’il a annoncé ne vient pas le libérer en prison, alors que selon les signes messianiques, les captifs seraient libérés. Il a un peu de complications dans sa tête quant à ce Messie ; dans ce sens il s’interroge s’il est le Messie qu’ils attendaient ou il faut un autre. C’est ce qui nous arrive souvent dans le quotidien de notre vie. Il arrive que le chrétien entre en doute quant à Dieu ; alors qu’il s’engage dans une vie vertueuse, mais un contraste se réalise dans sa vie, il reste miséreux, il ne trouve pas ce dont il a besoin pour sa vie. Il prie quotidiennement, aide les pauvres, mène une vie droite, mais il demeure malheureux dans la vie. Dans ce sens, comme le Baptiste, il se demande s’il vaut encore la peine de continuer à servir le Seigneur ou bien faut-il faire comme tout le monde. Comment expliquer ce contraste ? Le Christ, pourquoi n’a-t-il pas sauvé le Baptiste qui l’a même annoncé ?

Parce que le temps du Baptiste était fini et il revenait à lui de comprendre la volonté de Dieu et de s’y jeter tout simplement. Mais ce Christ qui n’a pas sauvé le Baptiste a au moins sauvé d’autres infirmes dont nous avons entendu parler dans l’Evangile : allez lui raconter ce que vous avez vu et entendu : les sourds entendent, les aveugles voient, les boiteux marchent. Dans cette façon d’agir du Christ il y a un message qui nous est adressé : c’est évident que le Christ est venu et il viendra encore de manière commémorative le jour de Noël pour nous apporter le salut qui commence par le bonheur dans  ce monde qui passera à travers des signes et des miracles ; et dans ce sens le chrétien c’est quelqu’un qui vit avec le Christ et donc quelqu’un qui vit dans le bonheur intérieur (la paix, la tranquillité) et extérieur (le confort matériel par son travail juste qu’il apprend du Christ) dans cette vie jusqu’à ce qu’il reviendra pour le sauver définitivement dans sa parousie. Mais aussi Jésus veut nous faire comprendre que même s’il est venu pour nous accorder le salut et le bonheur, c’est toujours par sa volonté qui n’est jamais un mal pour nous. S’il ne sauve pas le Baptiste, c’est parce que ce n’est pas cela sa volonté. S’il ne nous donne pas ce dont nous avons besoin, c’est aussi parce que ce n’est pas sa volonté ; sa volonté étant toujours celle de nous donner ce qui nous fera du bien ; il ne nous donnera pas ce qui nous fera mal. Peut-être que s’il nous donnait le voiture que nous lui demandons, nous aurons un accident et nous laisserons nos enfants périr ; peut-être s’il nous donnait l’argent dont nous avons besoin nous nous perdrons… Soyons sûr que lui qui connaît le secret le plus intime de nous-mêmes et surtout de l’évolution de la vie ; il ne peut pas nous donner un serpent quand nous avons besoin du pain. Frères et sœurs, quand nous prions et nous nous engageons au travail pour obtenir ce dont nous avons besoin pour notre vie et que nous n’obtenons pas cela, jetons-nous dans la volonté de Dieu, parce que lui seul sait pourquoi il ne nous donne pas cela. C’est dans ce sens que saint Jacques parle de la patience dans la deuxième lecture.

 

Deuxième lecture : lecture  de la lettre de saint  Jacques  5, 7-10

Jacques nous donne un moyen de vivre la volonté de Dieu : c’est la patience. Il la compare à celle du cultivateur qui attend les produits précieux de son travail. Le menuisier, le potier, le charpentier, le mineur, etc. gagnent leurs revenus dès qu’ils finissent leurs œuvres,  peu importe l’échéance : trois jours, une semaine, un mois, … Mais le cultivateur mange le fruit de son travail seulement quand cela sera mûr ; selon la culture, il y a des échéances qui ne dépendent pas de lui, mais de cette culture : deux mois, trois mois, un an, … dans ce sens il lui est demandé une certaine patience pour obtenir ce dont il a besoin.

Ainsi, doit être la patience de celui qui croit en Jésus et qui prie ; il demande ce dont il a besoin à son Dieu, il travaille pour l’obtenir, mais aussi se jette dans la volonté de Dieu qui lui donnera ce dont il a besoin nécessairement. S’il ne le reçoit pas maintenant, qu’il garde patience, il l’aura un jour ; tout en sachant que Dieu ne nous donnera pas ce qui nous fera mal.

 

                                                                        Michel LEMBE SDS

 

mercredi 11 décembre 2013

EVENEMENT: Visite du père LUIS, ofm à Tshabula



Monsieur  Luis a visité notre communauté

Le Révérend Père Luis, professeur de théologie fondamentale à l’université pontificale Antonianum de Rome, a eu l’amabilité et le courage d’effectuer ce Mercredi 11 Décembre 2013 une visite de courtoisie de 2h dans notre communauté estudiantine de Tshabula, soit de 12h50’ à 14h35’.
En effet, notre hôte de marque séjourne à Kolwezi (Scolasticat Bx. Jean XXIII) depuis le Mardi 10 Décembre 2013 dans la soirée. Le père Luis,ofm, est, en fait, le délégué de l’université pontificale Antonianum de Rome, université à laquelle est affilié le cycle de théologie du scolasticat Bienheureux Jean XXIII de Kolwezi, un scolasticat franciscain dans lequel étudient aussi tant les scolastiques salvatoriens que ceux spiritains. « Je suis venu non pas pour une visite d’inspection, mais bien pour encourager les autorités académiques ainsi que tous les scolastiques pour la qualité des enseignements ainsi que les fruits que portent déjà ces derniers », a martelé l’homme de Dieu lors de l’entretien qu’il a eu avec tous les étudiants dans la grande salle du Scolasticat Bienheureux Jean XXIII de 10h00’ à 11h50’.
A « Sion ma Mère », le professeur ordinaire Luis était accompagné du Révérend père Benoît Mutombo Bwanacing, ofm, recteur du Scolasticat Bienheureux Jean XXIII de Kolwezi. Après un repas fraternel et une ambiance bon enfant qui étaient au rendez-vous, nos deux hôtes étaient obligés de nous quitter vu la brièveté de séjour à Kolwezi de l’émissaire romain ainsi que la charge de son agenda.

                                                                     Frère Emmanuel ENKWONO,sds.

mardi 10 décembre 2013

EVENEMENT: La fête de sainte Cécile à saint Michel Kalamba



La fête de Sainte Césile à saint Michel Kalamba

La journée du 22 Novembre 2013 restera marquée dans le chef des chrétiens de Kalamba. En effet, cette date marque la commémoration de la fête de sainte Césile, patronne des musiciens en général, et ceux de kalamba en particulier. Le psalmiste dit à propos : « Je te rendrai grâce parmi les peuples Seigneur et jouerai mes hymnes en tout Pays »
Déroulement
Le tout a débuté avec la messe qui a commencé à 16h et qui a été célébrée par le père Jean-Bosco Kanteng, administrateur paroissial. Les deux chorales de la place à savoir saint Michel et sainte Césile ont animé la messe. Dans son homélie, le prêtre s’est evertué à lever l’équivoque au sujet au sujet de la sainte Césile qui, pour d’aucuns, la cérémonie ne concernait que la chorale sainte Césile, alors qu’il en est autrement. 
Après la messe, il y a eu concert dehors, à côté de l’Eglise. Tour à tour, chacune de deux chorales s’est produite et tout le conseil paroissial de saint Michel était présent sans oublier les sœurs salvatoriennes, les maîtresses du Lycée Albert Ihle ainsi que les nombreux paroissiens issus de tous les quatre coins de Kalamba.
Que retenir de cet événement ?
Si la musique est l’art de combiner les sons de manière agréable à l’oreille et intéressante à l’esprit, eh bien cet aspect des choses n’a pas échappé à la dite manifestation. En dépit des instruments « rudimentaires » que possèdent les deux chorales de la placent, les jeunes gens savent chanter et ont le goût de bien louer le Seigneur, et voilà ce qui m’a le plus ému bien que mon état de santé ne m’a pas permis de leur tenir compagnie jusqu’à la fin. Oui, « au son de la trompette et du cor, acclamez votre roi le Seigneur » dira le Psalmiste.
A l’issue de cette fête, j’ai eu la certitude que ce qui fait la beauté et l’harmonie de la vie, ce n’est pas l’endroit qui nous paraîtrait favorable de visu, mais les individualités qui y habitent. Toute fois, il reste beaucoup à faire surtout dans le cadre de l’auto-prise en charge des chorales, et le père administrateur paroissial, les deux pères vicaires paroissiaux et le frère stagiaire y
songent déjà. Bonne fête à tous les amoureux de la musique. Puissent ceux qui ont reçu le don de chanter magnifier le Seigneur. Mes maîtres de musique (Abbé Gérard Kilambwe et père Théophile Mwamba) me disaient : « nous portons un don précieux, mais dans un pot d’argile ». et saint Augustin d’ajouter : « Qui bene cantat, bis orat ».


                         De notre confrère Benjamin SAVU, stagiaire annuel à Kalamba.