EVEVENEMENT: Inauguration du site touristique à Tshabula
DU NOUVEAU A TSHABULA CHEZ LES PERES SALVATORIENS
Ce jeudi 18 Juillet 2013, la communauté
des pères salvatoriens de Tshabula a procédé par la vidange d’un de ses étangs
dans le cadre de l’inauguration du site de détente ou touristique qui est à
tshabula (les étangs).
En fait, la maison de formation Salvator,
est une maison de formation des frères de la société du Divin sauveur (sds) ou
des frères salvatoriens qui sont des prêtres en devenir. La maison Salvator
Tshabula se trouve dans un village nommé
Tshabula situé à plus ou moins 7 km de la ville de Kolwezi, précisément entre
la cité Gécamines Musonoie et la cité Gécamines Kapata. D’où l’appellation
habituelle des frères de Tshabula.
La formation dont il est question est celle de la prêtrise.
En fait, c’est une formation intégrale de l’homme (tout homme et tout l’homme),
sur beaucoup de plan (religieux, intellectuel, social, …). Tant des travaux
s’effectuent dans ladite maison (menuiserie, mécanique, élevage, jardinage,..).
La manifestation a débuté par la
coupure du ruban symbolique qui a était effectuée par le père Jean Schreurs
(initiateur du projet étangs de
tshabula), suivie par le partage un pique-nique sur le site même. L’engagement des frères, pour effectuer
la vidange de l’étang était remarquable. Une question très pertinente se
pose : faut-il attendre les tilapias qui nous viennent de l’étranger ?
Pas du tout. Vu la grandeur et la quantité des poissons trouvées
dans un des étangs à tshabula, un simple coup de mains aux pères salvatoriens
suffira pour faire grand-chose dans les
jours à venir plus que ce que nous venons de voir aujourd’hui à Tshabula.
Le site de tshabula est encore en
chantier, les travaux d’aménagement se déroulent encore, dans le but de
transformer et de rendre de plus en plus beau le lieu. Selon le chef de chantier,
le révérend père Didier LONGWA, sur le site, une plage sera érigée à coté de la
rivière qui est vers le bas du chantier, et une pirogue aidera pour une petite détente
sur l’eau. Produire les poissons en quantité industrielle permettra à la
population environnante et même à celle de tout Kolwezi de se procurer du poisson
frais qui goûte.
Pour ceux qui
veulent se détendre chez nous à Tshabula, les portes sont grandement ouvertes,
question de prendre contact avec nous pour la réservation de la place, et ils
trouveront tout selon leur goût.
La Radio Télévision Manika ne pas
restée indifférente face à ce qui se fait à tshabula. Avec cette œuvre, les
habitants de Kolwezi ne se trouvent plus dans l’obligation de se rendre très
loin (Katebi, Nseke, Wansela, Nzilo…) pour se détendre. L’homme est capable de
beaucoup, pour l’instant, nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à la Société
du Divin Sauveur en générale, et en particulier à l’entrepreneur du projet et
toute son équipe pour la réussite de ce grand et beau site en devenir. Par la
volonté nous pouvons tout.
L’équipe chargée des développements communautaires de la
KCC, émue de la transformation faite à tshabula, a dit aussi un mot à propos :
« Le fruit que nous avons vu dans le site de tshabula,
nous encourage et encourage également nos responsables. Nous trouvons aussi que les dépenses que nous
effectuons peuvent aussi produire quelque chose de très grand. Aujourd’hui vous
avez vidé seulement un étang, dans lequel nous avons pu trouver plus de 100 kg
de poissons, ce qui n’est pas moindre. Ça nous donne le goût de faire encore plus
que ça. D’ailleurs ce n’est même pas la race améliorée. Mais avec la race
améliorée que nous amenons ce dernier temps, nous pouvons vider quelques étangs
après quelques mois seulement, et c’est
la population de Kolwezi qui en sera bénéficiaire.
Nous au juste, c’est encourager les communautés qui
savent déjà se prendre en charge, comme ici à Tshabula, il y avait déjà le
projet de la pisciculture, nous voulons que ça progresse le plus vite que
possible, et ça sera au bénéfice de la communauté environnante et pourquoi pas
de tout Kolwezi ».
Enfin, pour permettre le développement de ce projet, la
KCC enverra un de ses membres à la ferme Jacaranda de Lubumbashi pour la
session de formation de deux jours dans le domaine de la pisciculture (pour
savoir combien des poissons faut-il, mâles et femelles, pour autant de mètre
carré). La KCC a par ailleurs promis de toujours
soutenir ce projet pour faire beaucoup plus que ça.
Ignace MUKEMBE sds
Une très bonne chose pour le tourisme
RépondreSupprimer