vendredi 5 juillet 2013

EVENEMENT: JOURNEE RECREATIVE DE LA FAMILLE SALVATORIENNE DE KOLWEZI: J-2

LA SESSION A TSHABULA

 
Comme il est de coutume chez les salvatoriens, à la fin de chaque année académique, donc vers le mois de  Juillet, une session de trois à cinq jours est organisée à tshabula, à laquelle tous les étudiants salvatoriens sont contraint y prendre part.
Pour ce qui est de cette année académique 2012-2013, la session a débutée ce lundi 08 juillet 2013 à 9h30’ et elle prendra fin le mercredi 09 juillet 2013. Ladite session est animée par le Père Crispin BEYA de l’ordre des frères mineurs (O.F.M), dans le thème « la gestion des biens temporels ».

Dans son exposé, le père Crispin a commencé par démontrer qu’on ne peut gérer que ce que l’on possède en vue de le fructifier. Tout ce que nous avons actuellement dans l’Eglise est l’œuvre des missionnaires. Parce qu’ils ont construit pour nous, nous nous trouvons dans l’obligation de très bien les gérer, pour ne pas être dans la dernière de ces trois catégories des personnes :

Ø  Les constructeurs

Ø  Les ambianceurs

Ø  Les destructeurs
                                        
Il a aussi démontré  l’importance des biens temporels dans la vie de l’Eglise en soulignant que depuis les origines l’Eglise a toujours senti la nécessité d’avoir les biens temporels pour accomplir sa mission dans le monde. Saint Paul note cette importance en sollicitant l’aide matérielle des frères pour ses voyages missionnaires et aider les pauvres. Aujourd’hui, nous sommes pendant la période de l’implantation et de l’enracinement de l’Eglise. Période ayant pour but de fonder les communautés des fidèles et amener ces derniers à leur pleine maturité ; c’est-à-dire être un sujet actif ayant pour obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise, afin que cette dernière réalise sa mission d’évangélisation dans le monde, l’entretien de ses immeubles et de ses ministres et enfin, réaliser l’œuvre de charité.

Pour clore sa journée,  l’orateur a fait voir à l’assemblée qu’il est important de savoir que c’est seulement par le travail que nous effectuons chaque jour que nous pouvons édifier l’Eglise aussi bien que nos communautés. Avoir un sens d’appartenance à ce q nous faisons. Chercher à user une pédagogie adaptée pour que chacun de nous se sente concerné dans ce que nous faisons, pour enfin passer de l’Eglise affaire des autres à l’Eglise mon affaire.

 

                                  Ignace MUKEMBE, sds.

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