LA SESSION A TSHABULA
Comme il est de coutume chez les salvatoriens, à la fin
de chaque année académique, donc vers le mois de Juillet, une session de trois à cinq jours
est organisée à tshabula, à laquelle tous les étudiants salvatoriens sont
contraint y prendre part.
Pour ce qui est de cette année académique 2012-2013, la
session a débutée ce lundi 08 juillet 2013 à 9h30’ et elle prendra fin le
mercredi 09 juillet 2013. Ladite session est animée par le Père Crispin BEYA de
l’ordre des frères mineurs (O.F.M), dans le thème « la gestion des biens
temporels ».
Dans son exposé, le père Crispin a commencé par démontrer
qu’on ne peut gérer que ce que l’on possède en vue de le fructifier. Tout ce
que nous avons actuellement dans l’Eglise est l’œuvre des missionnaires. Parce
qu’ils ont construit pour nous, nous nous trouvons dans l’obligation de très
bien les gérer, pour ne pas être dans la dernière de ces trois catégories des
personnes : les constructeurs, les ambianceurs et les destructeurs.
Il a aussi démontré l’importance des biens temporels dans la vie
de l’Eglise en soulignant que depuis les origines l’Eglise a toujours senti la
nécessité d’avoir les biens temporels pour accomplir sa mission dans le monde.
Saint Paul note cette importance en sollicitant l’aide matérielle des frères
pour ses voyages missionnaires et aider les pauvres. Aujourd’hui, nous sommes
pendant la période de l’implantation et de l’enracinement de l’Eglise. Période
ayant pour but de fonder les communautés des fidèles et amener ces derniers à
leur pleine maturité ; c’est-à-dire être un sujet actif ayant pour
obligation de subvenir aux besoins de l’Eglise, afin que cette dernière réalise
sa mission d’évangélisation dans le monde, l’entretien de ses immeubles et de
ses ministres et enfin, réaliser l’œuvre de charité.
Pour clore sa journée,
l’orateur a fait voir à l’assemblée qu’il est important de savoir que
c’est seulement par le travail que nous effectuons chaque jour que nous pouvons
édifier l’Eglise aussi bien que nos communautés. Avoir un sens d’appartenance à
ce q nous faisons. Chercher à user une pédagogie adaptée pour que chacun de
nous se sente concerné dans ce que nous faisons, pour enfin passer de l’Eglise
affaire des autres à l’Eglise mon affaire.
Ignace MUKEMBE, sds.
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