MAISON TSHABULA: EVENEMENT: CLOTURE DE L'ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 AU SCOLASTICAT BX JEAN XXIII

CLOTURE DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 AU SCOLASTICAT BIENHEUREUX JEAN XXIII/ KOLWEZI

PREMIERE PARTIE :

Lundi 24 Juin 2013, il ya eu clôture de l’année académique 2012-2013 au Scolasticat Bienheureux Jean XXIII. Tout a commencé avec la messe présidée par le père Emmanuel PANGANI, recteur des scolastiques salvatoriens. Dans sa monition, le père recteur nous a invité à méditer chaque jour de notre vie sur ce que nous avons appris et ce qui nous reste à apprendre. La formation des scolastiques tant sur le plan spirituel, social, éducatif que pastoral, dit le père, est un processus ininterrompu qui s’étend sur toute notre vie. Voilà pourquoi dans « optatam Totius », nous voyons que l’Eglise accorde une importance particulière à la formation des futurs prêtres pour favoriser leur sanctification personnelle dans le ministère, mais aussi parce que l’avenir de l’évangélisation en dépend.

Signalons que pendant cette cérémonie plusieurs invités ont pris part : les congrégations religieuses de la place, les chrétiens laïcs, amis et connaissances etc. Très charmés par la chorale des frères sds, ils ont loué le Seigneur surtout pour toute les grâces accordées aux frères scolastiques à pouvoir clôture cette année académique 2012-2013.

La chorale des frères salvatoriens a
accompagné les religieux et tous les invités à bien prier pendant cette messe de clôture avec des chants classiques et bien instrumentalisés. Signalons que la chorale était à la charge des frères Michel LEMBE et Raphaël KITETE à qui nous présentons toutes nos félicitations surtout pour le programme élaboré.

Les lectures de ce jour étaient extraites de l’épitre aux Romains chapitre 8 versets 14-17 (la première lecture) lue par le frère Deogracias MWAMBA sds et de l’évangile de Saint Jean chapitre 20 versets 19-29 lu par le diacre Benjamin KAYEU sds.

HOMELIE

L’homélie a tourné autour de deux questions fondamentales : la première a essayé de répondre aux questions : que signifie notre adoption par Dieu et quelle est sa logique ? Et la seconde a concerné la question de la foi. Bien avant, le père a expliqué la première lecture. Le chapitre 8 de l’épitre aux Romains rappelle quelques données fondamentales de la vie chrétienne, essentiellement vie selon l’Esprit de Dieu qui, habitant en nous, crée l’être filial et fraternel qui nous fait enfants de Dieu en même temps frères du Christ. Etc. Vous avez reçu un Esprit de fils adoptifs. En langage humain, l’adoption désigne un rapport nouveau établi entre un enfant et des personnes qui ne l’ont pas mis au monde. Ce rapport établit que l’adopté est désormais considéré juridiquement comme l’enfant de ces personnes. La prise en charge d’un petit être par les parents adoptifs aboutit très vite à de liens affectifs profonds et à une communion de vie qui avoisine la parenté naturelle. Notre adoption par Dieu en tant qu’enfants va encore plus loin. Elle réalise ce que l’adoption humaine ne peut pas atteindre : la transmission de la vie. Elle nous fait participer à la vie même de Dieu, elle commence en nous un processus de divinisation. Elle suscite une nouvelle naissance plus profondément effective, personnifiante.

La seconde question intéressante est cella de la foi. La figure de Thomas est communément présentée comme celle de quelqu’un qui doute. Il est important de relever que la réaction de Thomas vient à la suite du témoignage des apôtres : nous avons vu le Seigneur. C’est donc le temoignage d’une adhésion de foi au ressuscité que les apôtres donnent à Thomas et c’est désir de le partager que ce dernier exprime en ce sens : « si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non je n’y croirais pas ». Présenter Thomas comme un sceptique au milieu d’un groupe d’apôtres croyants est une déformante simplification. Car un sceptique doute ce qui est de façon générale.

Thomas est donc le personnage incarnant tous les apôtres au stade de leur désarroi : la difficulté de croire à l’humainement impossible. L’apôtre Thomas est le patron des chrétiens dont la foi connait le doute ; mais ce doute l’amène à la profession de foi. Pas le doute du sceptique, mais un doute méthodique. Thomas avait un esprit critique. Dans le dialogue après la cène, lorsque Jésus dit vous connaissez le chemin où je vais, Thomas dans sa spontanéité dit : comment connaitrons-nous le chemin ? Lorsque Jésus voulait aller à Béthanie où son ami Lazard est mort, et ensuite continuer vers Jérusalem pour souffrir sa passion, Thomas dit aux autres apôtres ; allons nous aussi mourir avec Lui (jn11, 15-16) etc.

Bref, il fait l’expérience d’une présence-absente et d’une absence-présente de Jésus. Ce dernier invite Thomas à passer du croire qu’il est ressuscité au croire en sa personne de ressuscité. A Jésus de répliquer : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Ces mots de Jésus constituent la dernière béatitude de l’évangile de Jean etc.

Au cours de cette messe il ya eu la cérémonie d’envoie en mission

Le secrétaire académique, père Luc NZITA, après la communion a appelé les 16 étudiants qui partiront à mission et chacun des ses étudiant a reçu une bougie allumée avant de recevoir la bénédiction.

Le recteur, le père Benoit MUTOMBO prit la parole et dit ceci :

Chers frères et sœurs, aujourd’hui l’ISPTK/ Scolasticat BX Jean XXIII confirme que vous avez reçu la préparation intellectuelle et pastorale nécessaire pour continuer la mission de Jésus-Christ. Pendant toutes ces années vous êtes allés à l’écart avec les autres disciples pour apprendre de Jésus le projet de son père. Les professeurs ont communiqué la vérité de l’Eglise et de Dieu a continuellement communiqué son Esprit Saint. Rappelons-nous ces paroles de Jésus :

« Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : que tous soient un comme toi, père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé ». (jn17, 21-22)

Maintenant, vous n’allez pas vers une salle de classe, vous allez vers le monde qui est prêt à vous aimer et à vous haïr. Saint Paul le savait bien et pour cette raison il a écrit à son jeune disciple Timothée :

« Ce n’est pas un esprit de peur que Dieu a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maitrise de soi. N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur etc. ».

Puis il leur a demandé de louer Le Seigneur pour toutes les merveilles qu’il a faites dans leurs vies avant de recevoir la bénédiction et l’envoie de Dieu. Et tous les missionnaires ont béni le Seigneur avec le cantique de Marie.

SECONDE PARTIE :

La seconde partie était ouverte par une prière faite par le diacre Rodrigue KISALA sds

Après la prière d’ouverture, le secrétaire académique a présenté les points de cette seconde partie.

LE DISCOUR DU DOYEN DES ETUDIANTS LE FRERE ZABULON ofm

Dans son discours, le doyen a saisi de cette occasion pour présenter les remerciements d’abord au scolasticat ensuite à tout le corps professoral et enfin à tous les étudiants et étudiantes en général et en particulier à toute la commission culturelle pour toute la collaboration franche etc.

RAPPORT DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 PERE
LUC NZITA SECRETAIRE ACADEMIQUE

Vue d’ensemble, l’année académique 2012-2013 s’est bien déroulée ; les difficultés n’en manquent pas, mais par la grâce de Dieu, elles ont été surmontées, si bien que les cours programmés pour cette année ont été donnés. L’ouverture de cette année académique était le 05 octobre 2012 et la fermeture le 24 Juin 2013 comme prévue.

COLLATION DES GRADES

La cérémonie de la collation des grades était à la charge du recteur et du doyen des professeurs en philosophie le professeur Germain MUSUL. 13 étudiants ont été collés leurs grades, dont 5 étudiants en philosophies passés à la première session et 8 étudiants en théologie.

Les cinq étudiants finalistes philosophes sont : Benjamin SAVU, Delphin MUTOMBO, Jean-Claude KALELEBWA, Patrick et Emmanuel KATEMBO en qui nous nous présentons nos félicitations. Les huit étudiants finalistes en Théologie sont : Adèle BUSANGU, Benjamin KAYEU, Charles KONGOLO, Charles WA NGOIE, Dieudonné MUSANGU, Jean de Dieu NGOIE, Hyacinthe TSHIBANDA et Rodrigue KISALA. En qui nous présentons nos félicitations.