samedi 22 juin 2013

SCIENCE: LA FATIGUE CELEBRALE

COMMENT EVITER LA FATIGUE CELEBRALE


            Sous tous les cieux le cerveau joue un rôle important. Il contribue énormément au développement du monde contemporain où tout est rationalisé  Il parvient à la réalisation des merveilles et prouesses grâce à la «  ratio » qu’il détient. Cette dernière fait de lui l’organe le mieux protégé dans la vie humaine, cela ne voudrait pas signifier  que les autres organes ne sont pas protégés. Chose étonnante est que certains au monde en abusent quant à son usage et  son exploitation. D’où la nécessité de cet article qui, en fait,  n’est qu’un palliatif.                                                                     
C’est d’abord en se persuadant que le cerveau est fait pour penser, qu’un organe sain ne se fatigue pas à accomplir ce pour quoi il existe. Nous devons penser naturellement, calmement, comme notre cœur doit battre naturellement, calmement.
            Ce qui fatigue dans le travail cérébral c’est la crispation, l’inquiétude qui l’accompagne trop souvent. Par exemple si nous préparons un examen, un concours nous devons nous intéresser à ce que nous apprenions.  C’est-à-dire nous intéresser à la préparation et consacrer plus de temps à celle-ci, au lieu de nous ressasser : ce sera un désastre si je ne réussis pas, cela seul fait foncer les sourcils, tétaniser  la nuque, et cet effort musculaire est épuisant. Le monde actuel a besoin des gens qui, dans leurs réflexions tant soit peu, apportent un plus à son évolution.
            Ensuite, que cette gymnastique de l’esprit devienne une habitude. Ayons un programme, un emploi  du temps bien ordonné. Chaque jour, disposons d’un temps consacré à nos études. Souvent l’ennemi du travail intellectuel qui est la paresse bien sûr tâche de nous faire entreprendre et commencer plusieurs desseins afin qu’accablés par trop de besognes nous n’achevions rien et laissions tout imparfait. Quelquefois mêmement il nous suggère la bonne volonté d’entreprendre quelque excellente besogne à laquelle besogne il prévoit que nous nous l’accomplirons pas, que nous nous en détournons pour poursuivre une moins excellente que nous eussions aisément achevée.
            Enfin, varions nos différents travaux en général et ceux intellectuels en particulier.  L’attention trop longtemps centrée sur le même point finit par se lasser. « L’esprit, dit André  Maurois, exige de temps en temps un bain d’oubli. Il revient alors à sa tâche principale ».

                                                          Frère Crispin NDUU MUYEY  Salvatorien.

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