COMMENT EVITER LA FATIGUE CELEBRALE
Sous tous les cieux le cerveau joue
un rôle important. Il contribue énormément au développement du monde
contemporain où tout est rationalisé Il parvient à la réalisation des
merveilles et prouesses grâce à la « ratio » qu’il détient.
Cette dernière fait de lui l’organe le mieux protégé dans la vie humaine, cela
ne voudrait pas signifier que les autres
organes ne sont pas protégés. Chose étonnante est que certains au monde en
abusent quant à son usage et son
exploitation. D’où la nécessité de cet article qui, en fait, n’est qu’un palliatif.
C’est d’abord en se persuadant que le cerveau est fait
pour penser, qu’un organe sain ne se fatigue pas à accomplir ce pour quoi il existe.
Nous devons penser naturellement, calmement, comme notre cœur doit battre
naturellement, calmement.
Ce qui fatigue dans le travail cérébral
c’est la crispation, l’inquiétude qui l’accompagne trop souvent. Par exemple si
nous préparons un examen, un concours nous devons nous intéresser à ce que nous
apprenions. C’est-à-dire nous intéresser
à la préparation et consacrer plus de temps à celle-ci, au lieu de nous
ressasser : ce sera un désastre si je ne réussis pas, cela seul fait
foncer les sourcils, tétaniser la nuque,
et cet effort musculaire est épuisant. Le monde actuel a besoin des gens qui,
dans leurs réflexions tant soit peu, apportent un plus à son évolution.
Ensuite, que cette gymnastique de
l’esprit devienne une habitude. Ayons un programme, un emploi du temps bien ordonné. Chaque jour, disposons
d’un temps consacré à nos études. Souvent l’ennemi du travail intellectuel qui
est la paresse bien sûr tâche de nous faire entreprendre et commencer plusieurs
desseins afin qu’accablés par trop de besognes nous n’achevions rien et
laissions tout imparfait. Quelquefois mêmement il nous suggère la bonne volonté
d’entreprendre quelque excellente besogne à laquelle besogne il prévoit que
nous nous l’accomplirons pas, que nous nous en détournons pour poursuivre une
moins excellente que nous eussions aisément achevée.
Enfin, varions nos différents
travaux en général et ceux intellectuels en particulier. L’attention trop longtemps centrée sur le même
point finit par se lasser. « L’esprit, dit André Maurois, exige de temps en temps un bain
d’oubli. Il revient alors à sa tâche principale ».
Frère
Crispin NDUU MUYEY Salvatorien.
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